Pérou: Des milliers de manifestants à Lima contre le président Castillo

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PérouDes milliers de manifestants à Lima contre le président Castillo

Des milliers de personnes sont réunies ce samedi dans les rues de la capitale péruvienne pour demander la démission du président Pedro Castillo.

Les manifestants ont parcouru le centre historique de Lima et sont arrivés à cent mètres du Parlement, où ils ont été bloqués par la police anti-émeutes qui a utilisé des gaz lacrymogènes.

Les manifestants ont parcouru le centre historique de Lima et sont arrivés à cent mètres du Parlement, où ils ont été bloqués par la police anti-émeutes qui a utilisé des gaz lacrymogènes.

AFP

Aux cris de «dehors Castillo!» des milliers de personnes ont défilé samedi dans les rues de Lima pour exiger la démission du président de gauche Pedro Castillo, sous le coup de plusieurs enquêtes pour corruption. Les manifestants ont parcouru le centre historique de Lima et sont arrivés à cent mètres du Parlement, où ils ont été bloqués par la police anti-émeutes qui a utilisé des gaz lacrymogènes.

«Je suis venue manifester pour chasser ce corrompu. Castillo doit partir», a déclaré à l’AFP Nancy Huarcaya, qui défilait vêtue d’un maillot de la sélection péruvienne de football.  «Le Pérou n’en peut plus. On est au bord du précipice, l’économie s’est complètement arrêtée», a renchéri Carola Suarez, qui brandissait un drapeau péruvien.

D’autres manifestations, organisées par des partis politiques et des organisations civiles, ont eu lieu dans les villes de Piura et Chiclayo (nord) ainsi qu’à Cusco et Arquipa (sud). Une contre-manifestation de soutien à Pedro Castillo s’est par ailleurs déroulée au même moment à Lima. Arrivé au pouvoir en juillet 2021 pour un mandat de cinq ans, Pedro Castillo a déjà survécu à deux tentatives de destitution par le Parlement, contrôlé par l’opposition de droite, et fait face à six enquêtes du parquet pour corruption le visant lui-même ainsi que sa famille et ses proches alliés politiques.

Cet ancien maître d’école de 53 ans nie toute malversation et se dit victime d’une campagne pour le chasser du pouvoir. «Je serai là jusqu’au dernier jour de mon mandat parce que mon peuple en a décidé ainsi», a-t-il déclaré samedi lors d’une cérémonie au palais présidentiel.

(AFP)

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