Play-off de NBA: Atlanta et Clint Capela veulent faire mentir les pronostics

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Play-off de NBAAtlanta et Clint Capela veulent faire mentir les pronostics

Annoncés perdants en play-off face au finaliste sortant (Boston), les Hawks auront à cœur de prouver le contraire, dès samedi (21h30). 

Jérémy Santallo
par
Jérémy Santallo
Clint Capela

Clint Capela 

USA TODAY Sports

Ça grouillait de monde jeudi matin, à deux jours du début des play-off de NBA, au bord du parquet de la salle d’entraînement des Hawks. Avant de s’envoler pour Boston et une série qui s’annonce difficile face aux Celtics, Clint Capela a échangé avec les médias et lancé cette phrase à plusieurs reprises. «Nous sommes les acteurs.» Sous-entendu: c’est lui et son équipe qui ont le pouvoir de décider du sort de leur duel à venir avec le finaliste sortant. Pas ceux qui font des prédictions. «Peu importe ce que disent les médias ou les analystes qui nous voient perdre, nous a-t-il confié. On ne mérite pas d’être favoris mais on est prêts à aller à la guerre.»

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Septième à l’Est avec un bilan de 41 victoires pour autant de défaites, Atlanta fait clairement figure d’outsider avant le début d’une série – samedi à 21h30 heure suisse – qui se disputera au meilleur des sept matches. Les Hawks possédaient un statut similaire il y a deux ans mais cela ne les avait pas empêchés de rallier la finale de leur Conférence après avoir éliminé les Knicks et les Sixers. Faut-il voir des similitudes? «Bon, on n’a jamais voulu perdre 41 matches cette saison, on aurait préféré finir plus haut au classement, a avoué «CC». Notre situation est un peu différente ici car on n’a pas fini 5es. Cela va être plus difficile parce qu’on se retrouve d’entrée face aux Celtics. Mais c’est un challenge que nous sommes prêts à relever.»

Débarqué dans la plus grande ligue de basket du monde en 2014, le Genevois a réalisé une «bonne année» à ses yeux, même si ses chiffres personnels (ndlr: 12 points et 11 rebonds en moyenne par match) sont sensiblement similaires à ceux de la saison dernière. «Je suis dans une équipe où j’ai un rôle défini, très centré sur les finitions près du panier, la défense et le rebond, s’est justifié Capela, alors qu’on demandait s’il fallait voir une certaine stagnation dans sa progression. Mais un «double double» (ndlr: plus de 10 points et 10 rebonds), c’est le minimum pour moi. C’est la sixième saison d’affilée que je finis dans ces chiffres. Donc je suis là où je veux être.»

À 100% physiquement

Au moment où ça comptait le plus, lors de cette rencontre capitale mercredi à Miami lors du barrage (ndlr: play-in), Clint Capela a sorti une performance gigantesque, captant 21 rebonds dont 8 offensifs – soit plus que toute l’équipe du Heat – et ainsi porté sa formation vers les play-off. «C’est la cerise sur le gâteau. En neuf années de NBA, j’ai toujours fait les phases finales, sauf l’année du Covid en 2020 où j’avais changé de club (ndlr: passant de Houston à Atlanta) et j’étais blessé. C’est ça le plus important collectivement, avec mon impact en tant que joueur du cinq de base. Je suis connu pour ça dans la ligue et c’est pour cela que l’on me respecte.»

Naguère touché au pied ou au tendon d’Achille, le Meyrinois s’est retrouvé sur la touche pendant un mois pour une blessure au mollet contractée avant les fêtes de fin d’année. Mais à l’aube du «money time» de la saison, il l’assure. «Je me sens bien physiquement. Je n’ai aucune gêne même s’il y a toujours certaines parties du corps à renforcer pour être sûr que la douleur ne revienne pas.» Un an après une hyperextension du genou qui l’avait privé du début des play-off, Capela est impatient. «J’ai vraiment hâte d’y être. Ça va être des batailles à chaque fois et je sais qu’il y aura des moments compliqués. Mais tout ce qui compte désormais, c’est gagner.»

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