DiplomatieL’UE condamne le «mépris flagrant» du Bélarus pour les droits humains
Après la condamnation de l’opposante Maria Kolesnikova, l’Union européenne a répété son appel à libérer immédiatement «et sans condition tous les prisonniers politiques».
L’Union européenne a condamné le «mépris flagrant» du Bélarus pour les droits humains, après la condamnation lundi de Maria Kolesnikova, figure de l’opposition au régime du président Alexandre Loukachenko.
Dans un communiqué, l’UE a réitéré également son appel à la libération «immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques», y compris celles de Mme Kolesnikova et de son coaccusé Maxime Znak, respectivement condamnés lundi à 11 et 10 ans de prison.
«Plus de 650» prisonniers politiques
L’Union européenne évalue le nombre de prisonniers politiques dans cette ex-république soviétique à «plus de 650», dans le communiqué publié par le porte-parole du chef de la diplomatie des Vingt-Sept, Josep Borrell.
Face à la répression de l’opposition bélarusse, l’UE a adopté des sanctions contre le régime d’Alexandre Loukachenko et a dit en juillet envisager de nouvelles mesures. Les Européens ont décidé fin juin des sanctions économiques et individuelles pour punir le régime bélarusse, après le déroutement un mois auparavant d’un vol commercial afin d’arrêter un opposant.
Les sanctions individuelles ont visé des hauts responsables bélarusses et des hommes d’affaires. Le volet économique a frappé les secteurs clés de la potasse, du pétrole et du tabac. La liste noire de l’UE pour le Bélarus compte 166 personnes, dont le président Loukachenko et deux de ses fils, ainsi que quinze entités liées au régime.
Version originale publiée sur 20min.ch