La controverse sur les costumes grossissants déstabilise Sarah Paulson

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GrossophobieLa controverse sur les costumes grossissants déstabilise Sarah Paulson

L’actrice a dû porter une combinaison dans «Impeachment: American Crime Story». Elle ne sait pas si elle aurait accepté le rôle si on le lui proposait aujourd’hui.

Sarah Paulson a pris 13 kilos et porté une combinaison lui ajoutant 2,5 kilos pour jouer Linda Tripp (à dr.), personnage central dans l’affaire Lewinsky qui a mené le président Bill Clinton à la procédure d’impeachment.

Sarah Paulson a pris 13 kilos et porté une combinaison lui ajoutant 2,5 kilos pour jouer Linda Tripp (à dr.), personnage central dans l’affaire Lewinsky qui a mené le président Bill Clinton à la procédure d’impeachment.

AFP / DR

Sarah Paulson regrette de ne pas avoir «pensé plus loin» avant de mettre un costume grossissant pour son rôle de Linda Tripp dans «Impeachment: American Crime Story». Évoquant auprès du «Los Angeles Times» la controverse pour avoir incarné une personne en surpoids alors qu’elle n’est pas à proprement parler obèse. Elle a admis qu’il était difficile pour elle d’en parler sans avoir à donner l’impression de se «trouver des excuses».

Linda Tripp est une fonctionnaire américaine, personnage central dans l’affaire Lewinsky de 1998 à 1999 qui a conduit le président Bill Clinton vers une procédure (rejetée) de destitution. Pour jouer la figure politique dans la série de Ryan Murphy, Sarah Paulson a pris 13 kilos et porté une combinaison lui ajoutant 2,5 kilos.

«Il y a une grosse controverse autour des acteurs et des costumes grossissants, et je pense qu’elle est légitime. La grossophobie est réelle. Affirmer le contraire, c’est de la mauvaise foi», explique-t-elle, ajoutant qu’elle n’est pas certaine que ce soit aux acteurs de prendre sur eux la responsabilité de refuser ou d’accepter ce type de rôles.

Pas uniquement la partie physique

Sarah Paulson a ajouté qu’elle comprenait qu’avoir le physique de l’emploi n’est pas suffisant. «Il y avait sans doute quelque chose en moi qui justifiait qu’on me donne le rôle. Et la magie de la coiffure, du maquillage, des costumiers et de la cinématographie a fait le reste. Néanmoins, devais-je le refuser? C’est une question que je me pose désormais et cela mérite réflexion».

(Cover Media / Lematin.ch)

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