Open d’Australie: Touché au genou, Nick Kyrgios déclare forfait

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Open d’AustralieTouché au genou, Nick Kyrgios déclare forfait

Alors qu’il avait fait le show, vendredi soir avec Novak Djokovic, le finaliste de Wimbledon ne jouera pas «son» tournoi du Grand Chelem. Déception à Melbourne.

Mathieu Aeschmann
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Mathieu Aeschmann
Nick Kyrgios s’est adressé à la presse lundi pour annoncer son forfait.

Nick Kyrgios s’est adressé à la presse lundi pour annoncer son forfait.

AFP

Le premier coup de théâtre de cet Open d’Australie n’est pas arrivé des courts de Melbourne Park. Il était presque 16 h, lundi, lorsque Nick Kyrgios est venu annoncer son forfait à cause «d’un genou pas assez remis». Accompagné en salle de presse par son physio, l’Australien a expliqué «avoir fait des essais» durant la dernière semaine. Des tests non concluants puisqu’il va devoir subir une arthroscopie et sera absent des courts «pour une durée de trois à quatre semaines».

Le forfait de Nick Kyrgios est évidemment une énorme déception pour le public australien et une vraie frustration pour tout le petit monde du tennis. Tenant du titre en double (avec Kokkinakis), l’ancien enfant terrible du circuit revenait en effet pour la première fois sur ses terres auréolé de sa finale à Wimbledon, de sa meilleure saison et d’une image sensiblement apaisée. Tous les billets pour son exhibition caritative, vendredi dernier avec Novak Djokovic, s’étaient ainsi vendus en 58 minutes, témoignant de l’attente énorme du public autour de sa nouvelle compétitivité.

Selon les termes de son physio, l’Australien souffre «d’une lésion à un ménisque et d’un kyste» à son genou gauche. «Après l’US Open, j’ai beaucoup donné, je voulais tout faire juste pour arriver ici dans les meilleures conditions possibles, a poursuivi le joueur. C’est un mauvais timing: mon Grand Chelem à domicile, j’y arrivais pour la première fois dans la peau d’un favori. Pour l’instant, je suis dévasté. C’est brutal. Mais je reviendrai à mon meilleur niveau.» Nick Kyrgios a raison: le timing est brutal. Pour lui d’abord et pour toute la caravane médiatique qui avait fait de l’Australien, héros du premier épisode de la série Netflix «Break Point», l’homme à suivre de cette première semaine.

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