VaudLe lion d’Épalinges est très probablement un grand chien
Après d’intenses recherches suite au signalement d’un fauve, qui n’ont rien donné, la piste du chien errant est privilégiée. Mais les écoliers ont été privés de récré.
- par
- Michel Pralong
Branle-le bas de combat depuis jeudi dans la commune vaudoise d’Épalinges. Une habitante a signalé, photo à l’appui avoir aperçu ce qui ressemble (elle n’en était pas sûre mais a préféré donner l’alerte par précaution) à… une lionne. C’est vrai que sur le cliché, il y a de quoi y croire. La police vaudoise a également choisi de jouer la carte de sécurité et a appelé la population à la prudence tandis que de vastes moyens de recherches étaient déployés, comprenant un hélicoptère Super Puma.
Empreintes qui ne correspondent pas
Mais ce vendredi, il semble que ce Super Puma était le seul grand fauve présent sur la commune. La police cantonale communique qu’aucun lion n’a été repéré. En revanche, les empreintes découvertes à proximité du lieu où l’animal a été aperçu ne correspondent pas à un félin de grande taille et le vétérinaire privilégie la piste du grand chien errant.
Reste que la commune avait préféré prendre ses précautions et, ce vendredi matin, il a été demandé aux élèves de toutes les écoles de ne pas aller dans les cours de récréation et d’éviter tout déplacement à l’extérieur. «Nous voilà rassurés par la nouvelle qu’il s’agit certainement d’un chien, mais je tiens à préciser que nous n’avons reçu aucun téléphone de parent inquiet quant à cette affaire», nous explique le Municipal des Écoles Pierre Jolliet.
De nombreux internautes ont réagi sur les réseaux sociaux depuis hier, beaucoup faisant remarquer que l’animal ressemblait plutôt à un gros chien, notamment en raison de sa queue poilue. Le fait qu’aucun autre témoignage sur la présence d’un fauve ne soit survenu depuis (et qu’aucune disparition de lion n’a été signalée) conforte l’idée qu’Épalinges s’est fait une frayeur et un poisson d’avril en avance. Mais mieux valait certainement s’en assurer.
La police rappelle que l’intervention a été conséquente puisqu’elle a nécessité la présence de plusieurs patrouilles de gendarmerie et mixtes, de la police municipale de Lausanne, de la brigade canine, du DARD, de l’appui d’un hélicoptère de l’armée avec un gendarme, de la police de sûreté, de la police de la faune nature et du vétérinaire cantonal.