Yémen – Le président transfère le pouvoir à un nouveau conseil présidentiel

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YémenLe président transfère le pouvoir à un nouveau conseil présidentiel

Le président du Yémen a annoncé jeudi la création d’un nouveau conseil présidentiel pour diriger le pays exsangue, ravagé par la guerre qui sévit depuis 2014 contre les rebelles Houthis, a annoncé un média d’État.

Une affiche à l’effigie du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi à Taez le 11 février 2021.

Une affiche à l’effigie du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi à Taez le 11 février 2021.

AFP

«Je délègue de manière irréversible mes pleins pouvoirs à ce conseil présidentiel», a indiqué le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi dans une déclaration télévisée tôt jeudi matin, au dernier jour de pourparlers de paix dans la capitale saoudienne.

Ce nouveau conseil sera composé de huit membres et sera dirigé par Rashad al-Alimi, un ancien ministre de l’Intérieur et conseiller d’Abd Rabbo Mansour Hadi.

Le gouvernement de ce dernier --reconnu par la communauté internationale et soutenu depuis 2015 par une coalition militaire pilotée par l’Arabie saoudite-- et les rebelles Houthis --soutenus par l’Iran qui nie leur fournir des armes-- se disputent le pouvoir depuis que les insurgés ont pris la capitale Sanaa en 2014.

Trêve

Une trêve arrachée par les Nations unies est entrée en vigueur samedi --au premier jour du ramadan, le mois du jeûne musulman--, offrant une lueur d’espoir dans une guerre qui a causé l’une des crises humanitaires les plus graves au monde.

En vertu de cette nouvelle trêve, qui peut être renouvelée «avec le consentement» des belligérants, toutes les offensives militaires aériennes, terrestres et maritimes doivent cesser, dans ce conflit qui a fait des centaines de milliers de morts, selon l’ONU, et poussé ce pays pauvre de la péninsule Arabique au bord de la famine.

L’annonce de la trêve est intervenue alors que des discussions sur le Yémen se tenaient en Arabie saoudite, en l’absence des rebelles, qui ont dit refuser de participer à des pourparlers en territoire «ennemi».


(AFP)

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