Afrique du SudCondamné pour plus de 90 viols, commis notamment sur des enfants
Un Sud-Africain a été reconnu coupable d’un nombre effroyable de viols. Dans certains cas, il obligeait des personnes à le regarder. Le verdict sera connu en décembre.
![L’accusé a été arrêté en mars 2021, après avoir tenté de retourner au domicile de l’une de ses victimes. L’accusé a été arrêté en mars 2021, après avoir tenté de retourner au domicile de l’une de ses victimes.](https://media.lematin.ch/4/image/2023/11/08/6dbbc258-ec27-46d2-8fb0-2351470dba7d.jpeg?auto=format%2Ccompress%2Cenhance&fit=max&w=1200&h=1200&rect=0%2C0%2C2048%2C1365&fp-x=0.5&fp-y=0.5003663003663004&s=b7907a7430b002f67723022ea89649d7)
L’accusé a été arrêté en mars 2021, après avoir tenté de retourner au domicile de l’une de ses victimes.
photo d’illustration AFPUn tribunal sud-africain a condamné, mardi, un homme âgé de 38 ans pour plus de 90 viols, dont certains concernaient des enfants, dans une affaire qui a choqué le pays. La Cour de Palm Ridge, près de Johannesburg, a précisé que l’accusé avait ciblé des écolières et forcé aussi des enfants à le regarder commettre des viols pendant neuf ans, entre 2012 et 2021.
«Il s’en prenait à ses victimes, alors qu’elles allaient à l’école, au travail ou en revenaient, le matin ou le soir. Il s’en prenait à certaines d’entre elles à leur propre domicile», a détaillé Lumka Mahanjana, porte-parole du Parquet. «Il prétendait être un électricien venu réparer un chauffe-eau ou d’autres appareils ménagers et les violait. Dans certains cas, lorsqu’il violait plusieurs personnes à la fois, il obligeait l’autre personne à regarder…»
La majorité de ses victimes étaient des enfants scolarisés, la plus jeune avait 9 ans et la plus âgée 44 ans, selon le Parquet. Le prévenu a commis ses crimes dans ou autour d’Ekurhuleni, à l’est de Johannesburg, entre 2012 et 2021.
Il a perdu une jambe suite à son arrestation
Il a été arrêté en mars de l’an dernier, après avoir tenté de retourner au domicile de l’une de ses victimes, a précisé le Parquet. La police lui a tiré une balle dans une jambe, qui a depuis été amputée.
Mardi, vêtu d’un sweat à capuche gris, le condamné, qui avait plaidé coupable la semaine dernière de 148 chefs d’accusation, s’est assis en regardant le sol, la tête affaissée entre ses avant-bras, qui reposaient sur une paire de béquilles, alors que le juge passait en revue la longue liste de ses crimes. Il a ensuite été reconnu coupable de 90 viols, d’avoir forcé quatre autres personnes à violer, d’avoir contraint à trois reprises un enfant à assister à un acte sexuel, de 43 enlèvements, de deux agressions et de quatre vols.
Sa sentence doit lui être signifiée début décembre. «L’État a l’intention de demander au tribunal d’imposer une peine qui enverra un message fort, à savoir que de telles infractions de violences sexuelles ne seront pas tolérées», a déclaré Lumka Mahanjana.