CyclismeLe Tour de Romandie sera fidèle à sa réputation
La 76e édition de la boucle romande devrait compter 16 coureurs suisses au départ, mais aussi de nombreuses stars comme Egal Bernal, Thibaut Pinot ou Rohan Dennis. Le parcours est «un condensé d’un grand tour».
- par
- Sylvain Bolt/comm
Les organisateurs du Tour de Romandie ont dévoilé jeudi le parcours de la 76e édition. «Un tracé offrant le parfait condensé d’un grand tour, entre Le Bouveret et Genève» ont-ils résumé dans leur communiqué. Les 19 meilleures équipes du monde et trois invitées (dont l’équipe suisse Tudor Pro Cycling et l’équipe nationale Swiss Cycling) prendront le départ au bout du lac Léman le mardi 25 avril. Plusieurs grands noms enfileront un dossard sur les routes romandes.
Parmi eux, le Colombien Egan Bernal, qui s’était révélé lors de l’édition 2018 (2e) avant de remporter le Tour de France une année plus tard. Mais aussi le Français Thibaut Pinot, le Portugais Rui Costa ou l’Australien Rohan Dennis, qui avait craqué lors du chrono final en 2022. Chris Froome, double vainqueur du Tour de Romandie et de quatre Tours de France et Mark Cavendish, 53 victoires sur les grands tours, seront aussi présents.
Le public romand pourra voir à l’œuvre plusieurs coureurs helvétiques, ils devraient être seize au total, dont le Bernois Gino Mäder, qui avait décroché la deuxième place l’an passé grâce à une superbe performance lors du chrono final à Villars, mettant fin à 18 ans d’attente pour un podium suisse sur le Romandie.
Leader de la nouvelle équipe Tudor, le Valaisan Sébastien Reichenbach tentera de s’illustrer sur «ses» routes, samedi à Thyon 2000. Les jeunes suisses Alexandre Balmer (Team Jayco Alula) et Johan Jacobs (Movistar Team) tenteront, eux, de prendre la lumière. Cette année encore, sept coureurs de l’équipe Swiss Cycling, pourront se mesurer dans une épreuve World Tour, dont le grand espoir du cyclisme suisse Jan Christen.
Un tracé en hauteur
Du 25 au 30 avril, le parcours sera fidèle à la topographie habituelle de l’épreuve romande. «Avec 690 km et 12’900 m de dénivelé, il est dans la norme», souligne Bernard Bärtschi, directeur technique du «TdR» dans le communiqué. Deux arrivées à 1000 m, une à 2000 m et un contre-la-montre qui culmine à 1100 m seront au menu de la semaine.
Tout commencera le mardi 25 avril avec un chrono tout plat, au Bouveret, suivi d’une journée bosselée de Crissier à la Vallée de Joux (Le Sentier), qui pourrait quand même sourire à un sprinter. Jeudi, l’étape entre Morteau (France) et La Chaux-de-Fonds offrira un profil très accidenté qui devrait régaler les baroudeurs et peut-être récompenser une échappée.
Un contre-la-montre pour puncheurs est prévu le vendredi. Il a été concocté par un comité comptant dans ses rangs l’ancien champion olympique Pascal Richard. «Oui, j’aurais aimé me frotter à un tel parcours quand j’étais encore dans le peloton», sourit le double vainqueur de l’épreuve.
Habituée de la boucle romande, aussi celle féminine, la station de Thyon 2000 accueillera le peloton lors de l’étape-reine et montagneuse du samedi. Puis, un sprint royal sur la rade de Genève sacrera dimanche un sprinter en face du jet d’eau.