Carnet noir – Décès à 76 ans de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta

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Carnet noirDécès à 76 ans de l’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta

L’ex-chef d’Etat, qui a dirigé le Mali de 2013 à 2020 avant de se faire renverser par les militaires, est mort dimanche à Bamako.

La cause du décès d’Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas été précisée.

La cause du décès d’Ibrahim Boubacar Keïta n’a pas été précisée.

AFP

L’ancien président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui a dirigé le Mali entre 2013 et 2020, est décédé dimanche à son domicile de Bamako à l’âge de 76 ans, a appris l’AFP auprès de sa famille.

Renversé par l’armée

«Le président IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) est décédé ce matin à 09h00 (GMT et locales) à son domicile» à Bamako, a indiqué à l’AFP un membre de sa famille.

Cette information a été confirmée par plusieurs membres de sa famille et de son entourage. M. Keïta, élu président du Mali en septembre 2013, avait été renversé par des militaires en août 2020.

La cause du décès n’a pas été précisée.

Le Mali, déjà plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012, fait aussi face depuis une semaine à de lourdes sanctions de la Cédéao.

M. Keïta, qui se réclamait de la gauche, a connu une ascension fulgurante sous Alpha Oumar Konaré, premier président (1992-2002) de l’ère démocratique du Mali. Il a notamment été Premier ministre de 1994 à 2000.

Revanche en 2013

Prétendant malheureux à l’élection présidentielle de 2002, il tient sa revanche en accédant au palais de Koulouba, le siège de la présidence malienne à Bamako, en 2013.

Il sera réélu en 2018 face à Soumaïla Cissé, alors leader de l’opposition et décédé en décembre 2020 du Covid-19.

Le coup d’Etat qui l’a renversé en août 2020 a été suivi d’un deuxième en mai 2021. La junte conduite par le colonel Assimi Goïta a annoncé son intention de diriger le pays pendant plusieurs années, alors qu’elle s’était engagée auparavant à organiser le 27 février des élections présidentielle et législatives afin de permettre le retour des civils au pouvoir.

(AFP)

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