Football: S’il entend encore se sauver, Sion doit maintenant conclure

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FootballS’il entend encore se sauver, Sion doit maintenant conclure

Avec Lucerne, le club valaisan affronte ce jeudi soir la dernière formation qu’il a battue à Tourbillon, voici plus de sept mois. Après l’avoir déjà souvent été, Gaëtan Karlen sera-t-il à nouveau son sauveur?

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Après l’avoir déjà été en 2021 et en 2022 (signant ici l’égalisation contre Servette lors du dernier match de la saison), Gaëtan Karlen sera-t-il à nouveau le sauveur du FC Sion?

Après l’avoir déjà été en 2021 et en 2022 (signant ici l’égalisation contre Servette lors du dernier match de la saison), Gaëtan Karlen sera-t-il à nouveau le sauveur du FC Sion? 

Pascal Muller/freshfocus

Au FC Sion, la liste des «blessés» (ou supposés tels) était déjà très conséquente avant la réception dominicale de Young Boys puisque l’on y trouvait onze noms. Elle n’a pas beaucoup changé pour la venue ce jeudi soir du FC Lucerne. Fickentscher, Cavaré, Diouf, Moubandje, Zagré et Balotelli sont toujours indisponibles, de même que Lindner pour les raisons que l’on sait, alors qu’Araz est suspendu à son tour. Au moment où Tramezzani récupère Karlen (retour de suspension) et sans doute aussi Itaitinga, le «nouveau» coach de Tourbillon devra cette fois composer avec les forfaits supplémentaires de Cyprien et Schmied.

«Les motifs d’absence important peu. Nous avons besoin de joueurs prêts à donner leur sang sur le terrain»

Paolo Tramezzani, coach du FC Sion

«Les motifs d’absence important peu, a soufflé Le Mister au Nouvelliste. Nous avons besoin de joueurs prêts à donner leur sang sur le terrain. Celui qui ne partage pas cet état d’esprit pour différentes raisons doit rester à la maison.» Plusieurs cas, dont celui de Balotelli, semblent en tout cas ressembler à des abandons de poste…

Avec Lucerne, Sion accueille la dernière formation qu’il est parvenu à battre devant son public. C’était le 15 octobre 2022 (2-0 grâce à des buts signés Balotelli et Araz). La suite, on le sait, a été beaucoup moins glorieuse avec un enchaînement de 11 matches sans victoire à domicile (2 nuls et 9 défaites).

L’heure de réagir

Si le club valaisan entend encore échapper à la dangereuse place de barragiste, c’est aujourd’hui qu’il doit réagir. Parce qu’après, avec un dernier match à Saint-Gall lundi, il sera sans doute trop tard. Sion pourrait même être officiellement barragiste dans quelques heures si Winterthour s’imposait dans son derby cantonal face à un FC Zurich en roue libre et déjà sauvé et que les Valaisans, au même moment, s’inclinaient à nouveau à Tourbillon.

À la Porte d’Octodure, on croise les doigts pour que Gaëtan Karlen enfile son rôle de sauveur. À deux reprises déjà, l’attaquant avait assuré in extremis le maintien du FC Sion dans l’élite. Au printemps 2021, Karlen avait inscrit un doublé décisif contre Bâle lors de l’ultime journée. Douze mois plus tard, il avait arraché le but du maintien en obtenant une égalisation salvatrice contre Servette à la… 84e (3-3), moins d’une demi-heure après avoir remplacé Bua.

«Quand on se retrouve dos au mur, on fait souvent les points nécessaires et même ceux que l’on n’attend pas forcément de nous»

Gaëtan Karlen, attaquant du FC Sion

Qu’en sera-t-il ce jeudi soir? De retour de suspension, le No 11 de Tourbillon devra probablement se contenter d’un rôle de joker dans une attaque emmenée par Chouaref. Alors que les voyants sont plutôt au rouge, un sursaut est-il encore possible? «Quand on se retrouve dos au mur, répond Karlen, on fait souvent les points nécessaires et même ceux que l’on n’attend pas forcément de nous. Contre YB, la mentalité était bonne. On doit poursuivre dans cette voie-là pour forcer notre destin.»

Amour réciproque

Sur le site du FC Sion, le revenant évoque la nouvelle dynamique apportée par le troisième retour de Tramezzani. «Il nous amène une grosse dose de confiance. Il nous aime et on veut lui rendre cet amour en retour.»

Dans un match qui peut encore être celui du rebond, Sion doit maintenant conclure. Faute de quoi, il en sera peut-être déjà réduit à préparer les barrages.











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