JusticeJean-Luc Lahaye: «C’est à se demander si la mort ne serait pas une délivrance»
Le chanteur a écrit une lettre à son ami Vincent Martin dans laquelle il raconte ne pas supporter sa détention préventive.
Jean-Luc Lahaye serait-il au plus mal? Enfermé à la prison de la Santé, à Paris, depuis trois mois alors qu’il est mis en examen pour «viol sur mineures», le chanteur a écrit une lettre à son ami Vincent Martin. Il y détaille les conditions de sa détention préventive.
«Mon cher Vincent. Je ne sais absolument pas quand je retrouverai ma liberté. Ici, je ne suis plus rien. Emmuré 23 heures sur 24, j’ai droit à une heure de marche dans une cour aux hauts murs entourés de barbelés», a-t-il écrit dans sa missive, lue sur le plateau de «Touche Pas à Mon Poste».
Le musicien a affirmé être «dans un vrai cauchemar». «Je commence à sombrer peu à peu. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir. Chaque minute dure une heure», a-t-il poursuivi, dévoilant des idées noires: «C’est à se demander si la mort ne serait pas une délivrance.»
Également mis en examen pour «agression sexuelle de mineurs de plus de 15 ans, corruption de mineurs et abus de faiblesse», Jean-Luc Lahaye a démenti les faits qui lui sont reprochés. Il avait déjà été condamné en 2007 à 10’000 euros d’amende pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans, et à un an de prison en 2015 pour «corruption de mineure de 15 ans». Sa fille Margaux et l’une des deux mères des victimes présumées ont été mises en examen la semaine dernière.