Mexique – Découverte de la première pirogue maya jamais trouvée entière

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MexiqueDécouverte de la première pirogue maya jamais trouvée entière

Prospectant le terrain pour la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer dans la péninsule du Yucatán, des ouvriers sont tombés sur le vestige maya.

La pirogue a été découverte dans un cénote.

La pirogue a été découverte dans un cénote.

AFP

Une pirogue datant de l’époque maya, la première à être découverte entière, a été trouvée dans une grotte au fond d’un cénote au Yucatán (sud-est du Mexique), a annoncé vendredi l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (Inah) du Mexique.

Jusqu’à présent, les archéologues au Mexique n’avaient découvert, en matière d’embarcations mayas, que des fragments. Celle qui vient d’être mise à jour, datant de près d’un millier d’années, semble avoir été conservée grâce à l’endroit où elle se trouvait.

Les ouvriers qui prospectaient le terrain pour la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer dans la péninsule du Yucatán, région de la civilisation maya, l’ont en effet trouvée bien cachée dans une grotte au fond d’un cénote.

Les cénotes, ces fosses naturelles qui résultent de l’effondrement du socle calcaire et qui exposent les eaux souterraines en dessous, sont particulièrement typiques de cette région. Leur nom vient d’un mot maya signifiant «puits sacré», et ils étaient parfois utilisés par les Mayas pour des offrandes sacrificielles.

L’examen de l’état du cénote faisait partie du programme de prospection, et les plongeurs chargés de l’examiner ont découvert, à cinq mètres sous la surface de l’eau, une grotte dans laquelle se trouvait ce qui ressemblait à un gros morceau de bois long de 1,60 m et large de 80 cm, manifestement travaillé par l’être humain.

Remonté à la surface et examiné par des experts, il s’est révélé être une pirogue utilisée par les Mayas, «soit pour récupérer l’eau du cénote, ou bien pour déposer des offrandes rituelles», a expliqué l’Inah dans son communiqué. De nouveaux examens courant novembre, avec l’aide de l’Université de la Sorbonne à Paris, chercheront à déterminer son âge, ainsi que de quel arbre provient le bois, a ajouté l’Inah.

(AFP)

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