Critique: Voici pourquoi on a adoré «Indiana Jones et le cadran de la destinée»

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CritiqueVoici pourquoi on a adoré «Indiana Jones et le cadran de la destinée»

Le film réalisé par James Mangold a été diffusé cette semaine au Festival de Cannes. Lematin.ch y était et vous dit ce que vaut ce cinquième volet.

Fabio Dell'Anna Cannes
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Fabio Dell'Anna Cannes

Quinze ans après le moyen «Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal», Harrison Ford, 80 ans, débarque au Festival de Cannes avec «Indiana Jones et le cadran de la destinée», dont la sortie est prévue le 28 juin. Sur le papier, on avait un peu peur. Finalement, on a adoré! Il y a de nombreuses scènes d’action à couper le souffle, de l’humour et une tonne de références aux anciens films. Pourtant c’était mal parti. Le long-métrage commence par un bon dans le passé. On voit un Indiana Jones rajeuni grâce à des effets spéciaux et on se demande si la quasi-totalité du film va être un flash-back. D’autant plus que la technologie utilisée sur le visage de la star nous rend un peu perplexe (voir la galerie ci-dessus).

Heureusement, les scènes de course-poursuite sont exceptionnelles. Que ce soit au bord d’un train en France, à moto à Syracuse, en tuk-tuk à Tanger ou à cheval dans le métro de New York, Indiana Jones nous offre un spectacle de qualité. Mais attention, le papy grincheux n’est plus aussi en forme qu’avant et il lui arrive de se retrouver bloquer sur une paroi, d’être pris en otage à plusieurs reprises et sa peur des serpents est toujours aussi présente.

Une filleule érudite et qui cogne

Il pourra compter sur sa filleule, Helena Shaw (Phoebe Waller-Bridge), pour l’aider. Ce personnage féminin aussi érudit que prêt à envoyer des coups de poing fait plaisir à voir. Il faut souligner que notre célèbre aventurier se retrouve dans ces situations périlleuses à cause d’elle et de sa soif de célébrité. Cette dernière a convaincu son parrain de partir à la recherche du cadran de la destinée, une machine créée par Archimède qui permettrait de localiser des failles temporelles. Évidemment, ils ne sont pas les seuls à vouloir mettre la main dessus. Le nazi revanchard Jüren Voller (Mads Mikkelsen) rendra la quête compliquée. Et vous allez adorer le détester.

Pour les grands fans, ne vous inquiétez pas, vous allez revoir certaines têtes connues comme Sallah (John Rhys-Davies) ou Marion (Karen Allen). Quant à la fin, elle est aussi improbable que divertissante. En gros, le show coche toutes les cases de ce que l’on peut attendre d’un Indiana Jones. Il ne vous reste plus qu’à attendre fin juin pour dire un dernier adieu à l’archéologue le plus célèbre du cinéma.

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