Féminicide à Penthaz (VD): Jeune femme de 18 ans retrouvée morte dans un champ: le village est sous le choc

La tranquille bourgade de Penthaz (VD) a été secouée par un dramatique événement, mardi en fin de matinée. Une personne a d’abord été témoin d’une agression sur la voie publique et a alerté la police vaudoise. Celle-ci s’est immédiatement rendue sur place mais il était malheureusement déjà trop tard. «Les secours et la police ont retrouvé, dans un champ, la victime (ndlr: une femme) âgée de 18 ans, atteinte de plusieurs coups de couteau, décédée», indique-t-elle dans son communiqué. 

La police s’est alors mise en quête du suspect, qui avait pris la fuite. Le Détachement d’action rapide et de dissuasion (DARD) ainsi que la brigade canine ont été mobilisés. «Grâce à l’important dispositif policier mis en place, un suspect de nationalité suisse, âgé de 17 ans, a été interpellé rapidement», écrit-elle. L’intervention a nécessité un ralentissement du trafic ferroviaire des CFF. C’est aux abords des voies que l’interpellation a eu lieu et on craignait que le jeune homme ne tente de fuir à travers les voies et ne mette sa vie en danger. 

Selon nos informations, les deux jeunes entretenaient une relation. «À l’heure actuelle, les investigations tentent d’établir les causes et les circonstances de cet acte», dit la police.

En fin de journée, choc et incompréhension régnaient dans les hauts du village du Gros-du-Vaud. «C’est très brutal. Je n’arrive pas y croire», témoigne un habitant du quartier, depuis le pas de sa porte. «Je n’ai rien vu et j’ai compris que quelque chose de grave s’était passé quand j’ai entendu l’ambulance et vu les nombreuses voitures de police monter le village», continue sa voisine, en montrant des traces de sang encore visibles sur la route. 

À cent mètres de là, la beauté du paysage contraste avec la brutalité de l’événement, dont nous n’avons pour l’heure pas toutes les explications. Mais une question, qui sera probablement toujours en suspens, est posée par une autre habitante du quartier: «J’aurais voulu que la victime vienne demander de l’aide, peut-être l’a-t-elle fait et on a rien entendu? Cela va me travailler…»