FootballLa Suisse n’est toujours pas qualifiée pour l’Euro
L’équipe nationale a subi l’égalisation israélienne (1-1) à la 88e minute. Une fois de plus, elle n’a pas brillé.
- par
- Valentin Schnorhk (Felcsut)
La Suisse n’est toujours pas assurée d’aller en Allemagne l’été prochain. Le match nul 1-1 qu’elle a concédé mercredi à Felcsut retarde la validation de son ticket pour l’Euro 2024. Elle devra donc encore s’employer contre le Kosovo samedi à Bâle, voire en Roumanie mardi, pour s’assurer de ne pas manquer ce grand tournoi.
C’est un but de Shon Weissmann à la 88e minute de jeu qui a permis à Israël d’obtenir cette égalisation méritée. En effet, la deuxième période présentée par la Suisse suscitait déjà une sacrée inquiétude tant elle était dominée. En guise d’avertissement, il y avait notamment cette tête de Khalaili qui a terminé sur la barre des buts de Sommer (47e) ou cette main de Zesiger oubliée par la VAR quelques minutes plus tard.
Voilà donc où en est la Suisse. Dans la continuité des derniers matchs, celui de Felcsut a une fois de plus porté les stigmates d’un collectif fragile et d’un Murat Yakin passif devant son banc. Sa sélection ne répond plus, même quand elle semble avoir fait le plus dur.
Vargas buteur
En effet, en première période, l’équipe nationale répondait présent, sans briller pour autant. Dans cette enceinte de la Pancho Arena, coincée au milieu de la campagne hongroise, face à ce public largement composé d’Israéliens (notamment des enfants qui ont perdu leurs parents ou des parents dépossédés de leurs enfants depuis le début du conflit contre le Hamas), elle s’était créé les premières occasions.
Notamment par Vargas, lorsqu’il a buté sur Glazer à la 8e minute, ainsi que par Okafor qui a frappé sur la barre (20e). Dans le même temps, Israël savait être menaçant sur les contre-attaques ou les coups de pied arrêtés, sans pour autant forcer Yann Sommer à intervenir.
La Nati craque encore en fin de match
Dominatrice, mais pas pour autant parfaitement sereine, la Suisse a quand même fait émerger son talent pour passer l’épaule. Elle le doit notamment à une action bien construite depuis l’axe pour décaler Edimilson Fernandes. Le Valaisan centrait au deuxième poteau où Vargas pouvait surgir pour marquer de la tête (36e).
C’est du moins ce qu’on croyait. Mais incapable de doubler la mise, ou au moins de conserver l’avantage qu’elle avait, voilà la Suisse embarquée dans une nouvelle période de doutes. Même si, avec quatre points d’avance sur Israël à deux matchs de la fin de la campagne, elle devrait vraiment le faire exprès pour manquer la qualification.