Guerre en Ukraine – Les principales réactions à l’opération militaire russe

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Guerre en UkraineLes principales réactions à l’opération militaire russe

Etats-Unis, France, Allemagne, ONU, Royaume-Uni: l’opération voulue par Vladimir Poutine, ce jeudi à l’aube, a provoqué de nombreuses réactions dans le monde.

«La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine», a déclaré jeudi, le président français, Emmanuel Macron.

«La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine», a déclaré jeudi, le président français, Emmanuel Macron.

AFP

Ukraine

«De paisibles villes ukrainiennes sont en train d’être attaquées. C’est une guerre d’agression. L’Ukraine se défendra et gagnera. Le monde peut et doit arrêter Poutine. Il est temps d’agir maintenant», a tweeté le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.

Suisse

Le Département fédéral des affaires étrangères a exprimé sa réaction sur Twitter: «La Suisse condamne dans les termes les plus forts l’invasion russe de l’Ukraine. Nous exigeons de la Russie qu’elle cesse immédiatement son agression militaire et retire ses troupes du territoire ukrainien. C’est une grossière violation du droit international et nous sommes très inquiets quant au danger posé à des civils innocents».  

Etats-Unis

Le président américain Joe Biden a dénoncé «l’attaque injustifiée» de la Russie contre l’Ukraine.

«Le président Poutine a choisi de lancer une guerre préméditée qui entraînera des souffrances et pertes humaines catastrophiques», a dit M. Biden, dans un communiqué. «La Russie, seule, est responsable de la mort et de la destruction que cette attaque provoquera», a-t-il insisté, assurant que «le monde exigerait des comptes de la Russie».

Espagne

Le gouvernement de gauche espagnol a condamné «fermement» l’attaque russe, la qualifiant d’»agression complètement injustifiée» et «d'une gravité sans précédent».

Cette opération militaire «constitue une violation flagrante du droit international qui met en danger la sécurité globale et la stabilité», ajoute le communiqué.

Chine

La Chine dit «suivre de près» la situation après l’intervention russe.

ONU

Le conflit déclenché par la Russie en Ukraine «doit s’arrêter maintenant», a imploré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, après une réunion en urgence du Conseil de sécurité.

«Président Poutine, au nom de l’humanité, ramenez vos troupes en Russie!», a lancé le chef de l’ONU, visiblement éprouvé par l’annonce d’une opération militaire russe en Ukraine, au beau milieu de la session du Conseil de sécurité. «C’est le moment le plus triste de mon mandat de secrétaire général des Nations unies", a-t-il ajouté.

Union européenne

«Nous condamnons fermement l’attaque injustifiée de l’Ukraine par la Russie. En ces heures sombres, nos pensées vont à l’Ukraine et à ses femmes, hommes et enfants innocents qui font face à cette attaque non-provoquée et craignent pour leurs vies», a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

France

«La France condamne fermement la décision de la Russie de faire la guerre à l’Ukraine», a déclaré jeudi Emmanuel Macron, en appelant Moscou à «mettre immédiatement fin à ses opérations militaires».

«La France est solidaire de l’Ukraine. Elle se tient aux côtés des Ukrainiens et agit avec ses partenaires et alliés pour que cesse la guerre», a ajouté le chef de l’Etat, dans deux tweets.

«La Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations», a dénoncé l’ambassadeur de France à l’ONU, Nicolas de Rivière.

Cette décision, «au moment même où ce Conseil est réuni, illustre le mépris dans lequel la Russie tient le droit international et les Nations unies», a-t-il ajouté.

«Nous appelons la Russie à respecter le droit international humanitaire en toutes circonstances, nous appelons à la protection et au respect de tous les civils, notamment les personnes vulnérables, les femmes et les enfants, et le personnel humanitaire», a-t-il également lancé.

De son côté, le candidat LFI à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé jeudi l’opération russe en Ukraine, appelant à refuser cette «escalade insupportable» et à user de la voie «diplomatique» pour obtenir «un cessez-le-feu immédiat et un retrait de toutes les troupes étrangères d’Ukraine».

Candidat d’extrême-droite à cette même présidentielle, Eric Zemmour «condamne sans réserve l’intervention militaire russe».

Marine Le Pen, elle, «appelle à la cessation immédiate des opérations militaires russes».

Enfin, Valérie Pécresse «condamne avec la plus grande fermeté la guerre entamée par la Russie».

Allemagne

L’opération militaire russe est «une violation éclatante» du droit international, a dénoncé le chancelier allemand Olaf Scholz

Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a condamné jeudi les «événements horribles en Ukraine», estimant que le président russe Vladimir Poutine «a choisi la voie de l’effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée».

OTAN

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a condamné jeudi l’»attaque téméraire et non provoquée» de la Russie contre l’Ukraine, avertissant qu'elle mettait en péril d'"innombrables" vies.

«Je condamne fermement l’attaque téméraire et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine, qui met en danger d’innombrables vies civiles. Une fois encore, malgré nos avertissements répétés et nos efforts inlassables en faveur de la diplomatie, la Russie a choisi la voie de l’agression contre un pays souverain et indépendant», a déclaré M. Stoltenberg, dans un communiqué.

«Les Alliés de l’OTAN vont se réunir pour faire face aux conséquences des actions agressives de la Russie. Nous sommes aux côtés du peuple ukrainien en ce moment terrible. L’OTAN fera tout ce qu’il faut pour protéger et défendre tous les alliés», a-t-il ajouté.

Finlande et Suède

La Finlande et la Suède, non membres de l’OTAN, ont condamné jeudi l’attaque russe contre l’Ukraine, dénonçant séparément «une attaque contre l’ordre de sécurité européen».

La crise en Ukraine et la menace russe ont relancé le débat dans les deux pays sur une adhésion à l’alliance atlantique, même si les gouvernements sociaux-démocrates au pouvoir dans les deux nations ont pour l’heure fermé la porte à une candidature d’adhésion.

Australie

L’Australie a annoncé jeudi une «deuxième série» de sanctions à l’encontre de la Russie, après son attaque contre l’Ukraine, ouvrant ainsi la voie à de nombreux pays désireux de prendre de nouvelles mesures à l’encontre de Moscou.

Le Premier ministre australien, Scott Morrison, a condamné l’«invasion illégale» de la Russie en annonçant des sanctions à l’encontre de quatre institutions financières et de 25 personnes appartenant à quatre entités en charge du développement et de la vente de technologies militaires et d'armes.

Pologne

Le gouvernement polonais a annoncé avoir demandé jeudi à l’OTAN d’activer l’article 4 du traité de l’Alliance qui prévoit des consultations en cas de menace à la sécurité de l’une des parties, à la suite de l’attaque russe contre l’Ukraine.

«Il y a un instant, l’ambassadeur (polonais, ndlr) à Bruxelles a soumis une telle demande au secrétaire général de l’OTAN, avec un groupe d’alliés», a déclaré le porte-parole du gouvernement polonais, Piotr Müller.

Le président polonais Andrzej Duda a convoqué jeudi matin une réunion avec le gouvernement, des commandants militaires et responsables de différents services publics de ce pays de l’OTAN, voisin direct de l’Ukraine.

(AFP)

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