Belgique: Arrestation des détenus mineurs français qui s’étaient évadés

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BelgiqueArrestation des détenus mineurs français qui s’étaient évadés

Les deux jeunes, âgés de 17 ans, avaient scié leurs barreaux et «tressé leurs draps pour escalader la toiture» afin de s’évader durant la nuit. Ils ont été interpellés en Belgique lundi soir.

Des policiers contrôlent des véhicules arrivant de Belgique à Quievrechain, dans le nord de la France (image d’illustration).

Des policiers contrôlent des véhicules arrivant de Belgique à Quievrechain, dans le nord de la France (image d’illustration).

AFP

Les deux détenus français de 17 ans incarcérés dans la prison pour mineurs de Quiévrechain, au nord de la France, qui s’étaient évadés dans la nuit de dimanche à lundi en sciant leurs barreaux, ont été arrêtés lundi en Belgique, a indiqué la justice. Ces mineurs «ont été interpellés ce soir en Belgique» et placés en garde à vue, a précisé, lundi, la procureur de la République Carole Étienne, du Parquet de Lille.

Des jeunes avec des gros pedigrees

L’un était en détention provisoire pour viol et le second pour meurtre, selon une source proche de l’enquête, qui précise qu’ils se sont servis pour s’évader de lames de scie. Ils étaient dans des cellules voisines. Selon une source syndicale, les détenus, après avoir scié leurs barreaux, auraient «tressé leurs draps pour escalader la toiture et descendre de l’autre côté», alors «qu’un véhicule les attendait à l’extérieur». «La plaque d’immatriculation a été relevée par la vidéosurveillance de la ville et ils sont partis direction la Belgique, toute proche de l’établissement», avait ajouté cette source.

«L’administration pénitentiaire prend les établissements pour mineurs pour de petits établissements avec des personnes de faible catégorie pénale alors qu’on a, malheureusement pour nous, des terroristes. On n’a pas de mirador, pas de protection électrifiée, alors qu’on commence à avoir des jeunes avec des gros pedigrees», a regretté Guy Ryckewaert, premier surveillant à Quiévrechain et délégué syndical.

Pour le syndicat FO Justice, ces évasions sont le résultat «d’un cocktail explosif comprenant le manque d’effectifs en personnel», «le surmenage des agents» et «le placement de détenus inappropriés dans cet établissement», selon un communiqué.

(AFP)

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