Australie460 000 francs de récompense pour résoudre un meurtre de 2005
Une mère de famille de 52 ans a été retrouvée poignardée à mort chez elle il y a 18 ans. Pour tenter enfin de trouver son assassin, la police lance un appel et une prime.
- par
- Michel Pralong
Le 3 avril 2005, soit il y a 18 ans jour pour jour, un membre de la famille de Roslyn Reay trouvait son cadavre à son domicile de Newcastle, au nord de Sydney. Cette femme de 52 ans avait été poignardée à plusieurs reprises. Malgré une enquête approfondie de la police, aucun coupable n’a pu être arrêté.
En 2021, le dossier a été réexaminé et une nouvelle enquête a été lancée. «Nous avons passé en revue toutes les preuves rassemblées, y compris les documents médico-légaux, pour nous assurer que nous ne laissons rien au hasard», a déclaré le commandant de la brigade des homicides, le surintendant détective Danny Doherty, cité par le «Sydney Morning Herald». «Roslyn était un membre apprécié et respecté de la communauté de Newcastle et le fait que sa vie ait été écourtée d’une manière aussi violente a été un choc pour le quartier», a-t-il ajouté.
Pour tenter d’obtenir de nouveaux détails, la police a donc annoncé lors de ce 18e anniversaire de ce crime, qu’une récompense de 750 000 dollars australiens (environ 460 000 francs suisses) irait à toute personne qui permettra d’attraper l’assassin de Roslyn.
Sa fille hantée par ce crime
«Nous espérons que cette récompense pourra raviver la mémoire de quelqu’un qui a pu parler ou voir Roslyn en mars 2005, et que cela pourra peut-être nous aider à reconstituer ses derniers mouvements».
«Les 18 dernières années ont été extrêmement difficiles pour les amis et la famille de maman, j’espère que parler maintenant rafraîchira la mémoire de quelqu’un et pourra nous aider à découvrir ce qui lui est arrivé», a déclaré Mandii, la fille de Roslyn Reay. «Maman était une âme si douce, dont la plus grande joie était d’aider les autres. Penser que ses derniers moments ont été si horribles est déchirant, cela me hante encore aujourd’hui».