FootballGrève de la faim et sentiment d’injustice chez les Rubiales
Alors que la fédération espagnole tient une réunion d’urgence, lundi après-midi, la famille de Luis Rubiales fait état de ses émotions. Tour d’horizon de la presse.
- par
- Rebecca Garcia
Luis Rubiales sera à nouveau le sujet de discussion du jour, lors de la séance de crise de la fédération espagnole.
Eidan RUBIO/RFEF/AFPLe sort de Luis Rubiales pourrait être tranché ce lundi. Avant la réunion de crise de la fédération espagnole, lundi après-midi, les tentatives de faire pression sur une éventuelle décision se multiplient. Le dirigeant est toujours sous le feu des critiques après avoir embrassé Jenni Hermoso, sans son consentement, lors des célébrations du titre mondial remporté par l’Espagne.
«Marca» affirme que la mère du président de la Fédération royale espagnole (RFEF) s’est enfermée dans une église à Motril, lundi matin, pour y entamer une grève de la faim. Elle évoquerait une «chasse inhumaine et sanglante» contre son fils. Son enfant serait en outre «incapable de faire du mal à qui que ce soit».
D’autres membres de la famille Rubiales se sont exprimés dans les médias, et notamment Vanessa Ruiz. La cousine du controversé président estime vivre «une situation très injuste». Elle critique Jennifer Hermoso pour ses différents discours et estime que Luis Rubiales est une très belle personne.
L’Espagne exclue des compétitions de l’UEFA?
Selon «Onda Cero», les alliés de Luis Rubiales ont amorcé un bras de fer devant l’UEFA. Andreu Camps, le secrétaire général de la RFEF, a dénoncé le gouvernement espagnol pour ingérence. Les conséquences pourraient être gigantesques. Si l’UEFA accepte de suivre cette piste, les clubs et sélections espagnols seraient alors exclus des compétitions sous son égide. Ce qui inclut notamment la Ligue des champions ou la Ligue Europa. Un scénario peu probable.
Suspendu par la FIFA
Luis Rubiales avait refusé de démissionner vendredi, lors d’une assemblée générale extraordinaire de la RFEF. Une décision acclamée par l’assistance. La FIFA a décidé de frapper un grand coup le lendemain. Elle a suspendu le dirigeant de toute activité liée au football pendant au moins nonante jours, soit le temps nécessaire pour mener la procédure disciplinaire.
Dans son communiqué, la Fédération internationale de football précisait que Luis Rubiales et les autres membres de la RFEF avaient l’interdiction de contacter Jenni Hermoso ou son entourage.