Conflit en Ukraine: Zelensky appelle à une rencontre avec Poutine pour «mettre fin à la guerre»

Publié

Conflit en UkraineZelensky appelle à une rencontre avec Poutine pour «mettre fin à la guerre»

Le président ukrainien a de nouveau appelé, samedi, à une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine «pour mettre fin à la guerre». À condition, notamment, que les militaires retranchés à Marioupol soient épargnés.

«Je pense que celui qui a commencé cette guerre pourra y mettre fin!» a déclaré Volodymyr Zelensky en parlant de Vladimir Poutine.

«Je pense que celui qui a commencé cette guerre pourra y mettre fin!» a déclaré Volodymyr Zelensky en parlant de Vladimir Poutine.

AFP

«Je pense que celui qui a commencé cette guerre pourra y mettre fin!» Ces mots de Volodymyr Zelensky, prononcés lors d’une conférence de presse à l’intérieur d’une station de métro du centre-ville de Kiev, ont sonné fort, samedi. Le président ukrainien a répété qu’«il n’avait pas peur de rencontrer» Vladimir Poutine si cela permettait de parvenir à un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine.

«J’ai insisté dès le début sur les négociations avec le président russe», a-t-il rappelé. Et d’ajouter: «Ce n’est pas que je veux le rencontrer, c’est que je dois le rencontrer, de façon à régler ce conflit par la voie diplomatique.» «Nous avons confiance en nos partenaires, mais il n’y a aucune confiance avec la Russie», a-t-il toutefois déclaré.

«Si nos hommes sont tués à Marioupol et si des pseudo-référendums sont organisés dans la région de Kherson, alors l’Ukraine se retirera de tout processus de négociation.»

Volodymyr Zelensky, président ukrainien

Le président ukrainien a par ailleurs prévenu que Kiev abandonnerait les négociations avec Moscou si les militaires ukrainiens retranchés dans le vaste complexe métallurgique d’Azovstal, à Marioupol, dans le sud-est de l’Ukraine, étaient massacrés par l’armée russe. «Si nos hommes sont tués à Marioupol et si des pseudo-référendums sont organisés dans la région de Kherson, alors l’Ukraine se retirera de tout processus de négociation», a-t-il affirmé.

Un échange pour les militaires de Marioupol?

Il s’est aussi dit «prêt» à «un échange de nos militaires qui défendent Marioupol», sous «n’importe quel format», pour sortir «ces gens qui se trouvent dans une situation horrible, encerclés». Il a précisé que «le dernier contact» avec les soldats retranchés dans les souterrains de l’immense usine Azovstal remontait «à il y a une heure». «Aujourd’hui est l’un des jours les plus durs» depuis le début du siège russe sur Marioupol, début mars, a-t-il dit.

(AFP)

Ton opinion

4 commentaires