COP26 – Barack Obama: «Il y a plein de Greta à travers le monde»

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COP26Barack Obama: «Il y a plein de Greta à travers le monde»

À la conférence sur le climat, à Glasgow, l’ex-président américain a loué lundi la colère de la jeunesse face à l’inaction des pouvoirs publics. Des propos qui lui ont valu une standing ovation.

L’ancien président des États-Unis Barack Obama a livré un vibrant discours destiné aux jeunes, lundi à la COP26.

L’ancien président des États-Unis Barack Obama a livré un vibrant discours destiné aux jeunes, lundi à la COP26.

REUTERS

La plupart des pays ont manqué d’ambition pour mettre en œuvre l’accord de Paris sur le climat, a regretté lundi Barack Obama, appelant à «faire plus» et louant la «colère» de la jeunesse sur la crise climatique. «La plupart des pays n’ont pas été aussi ambitieux qu’ils auraient dû l’être», a déclaré l’ex-président américain, invité à s’exprimer devant la COP26 à Glasgow, où il a été accueilli par une ovation debout.

Et même s’il a estimé qu’il y avait eu «des progrès» depuis l’accord de Paris en 2015, «nous n’en avons pas fait assez face à cette crise et nous allons devoir en faire plus», a-t-il lancé. «Nous sommes très loin de là où nous devrions être.»

Comme l’actuel président Joe Biden, il a regretté l’absence des chefs de l’État chinois et russe à la conférence, jugeant que «s’il y a une chose qui devrait transcender nos différences c’est bien le réchauffement climatique».

Appel à voter «comme si votre vie en dépendait»

Barack Obama a également rendu hommage au mouvement de protestation des jeunes pour le climat et à son égérie suédoise Greta Thunberg, se félicitant qu’il «y (ait) plein de Greta à travers le monde». «Vous devez rester en colère, rester frustrés, mais vous devez canaliser cette colère et cette frustration et pousser de plus en plus fort pour obtenir toujours plus, parce que c’est ce qui est nécessaire», a-t-il lancé à l’adresse de la jeunesse.

Il a appelé les jeunes à «voter comme si votre vie en dépendait», même s’ils considèrent la politique avec «cynisme», à «faire pression sur les entreprises» et à chercher à «persuader les gens qui ne sont pas d’accord ou qui sont indifférents». «Nous ne pouvons pas nous permettre le désespoir», a-t-il insisté.

(AFP)

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