Océan IndienLa Marine du Sri Lanka localise 14 corps dans l’épave chinoise
Mercredi, des recherches ont permis de découvrir 14 victimes du naufrage d’un bateau de pêche chinois.
La Marine sri-lankaise a déclaré mercredi avoir localisé quatorze corps sans vie dans un bateau de pêche chinois qui a fait naufrage, le 16 mai, dans l’océan Indien, avec 39 personnes à son bord. Le Lu Peng Yuan Yu 028, sur lequel se trouvaient 17 Chinois, 17 Indonésiens et cinq Philippins, avait chaviré dans la vaste zone de recherche et de sauvetage de l’Australie, à 5000 kilomètres à l’ouest de la capitale de l’Australie-Occidentale, Perth.
Selon un communiqué du ministère philippin des Affaires étrangères diffusé mercredi, le navire avait été repéré le 18 mai, à environ 1000 kilomètres au sud du Sri Lanka, mais le mauvais temps avait entravé les opérations de secours.
«Risques potentiels»
La Marine sri-lankaise a assuré que ses plongeurs avaient récupéré deux corps et en avaient localisé douze autres mardi. «En raison de la décomposition (des cadavres) et des risques potentiels sur la santé créés par le fait d’opérer dans des eaux contaminées avec un équipement de protection limité, il a été déterminé que la récupération de ces corps serait extrêmement dangereuse», a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Des photos de la coque rouge du bateau qui s’est retourné et des corps sans vie sortis des eaux ont été diffusées par la Marine du Sri Lanka. L’emplacement des douze cadavres à bord Lu Peng Yuan Yu 028 a été cartographié et transmis aux autorités chinoises.
Selon une enquête préliminaire dont les résultats ont été divulgués mardi par le ministère chinois des Transports, les secours ont ratissé une zone d’environ 64’000 kilomètres carrés et «n’ont trouvé aucun signe» de présence d’éventuels «survivants». Lundi, les médias d’État chinois avaient annoncé que sept corps avaient été repêchés par les équipes de sauvetage envoyées par la Chine et le Sri Lanka.
Balise détectée la semaine passée
L’Australie a dépêché trois avions et quatre navires pour participer aux opérations internationales de secours. La balise de détresse du bateau de pêche a été détectée pour la première fois la semaine dernière, tandis que sévissait dans la région le cyclone Fabian, avec des vagues de sept mètres de haut et des vents de 120 km/h.
Le navire, appartenant à la Penglai Jinglu Fishery Company, l’une des principales entreprises de pêche publiques chinoises, était autorisé à pêcher l’encornet volant et la sardine du Pacifique, a fait savoir la Commission des pêches du Pacifique Nord.
Il avait quitté Le Cap, en Afrique du Sud, le 5 mai pour se rendre à Busan, en Corée du Sud, selon le site web de suivi du trafic maritime, qui l’avait localisé pour la dernière fois, le 10 mai, au sud-est de l’île de la Réunion, un territoire français de l’océan Indien. Penglai Jinglu Fishery se livre aussi à la pêche au calmar et au thon dans les eaux internationales, notamment dans l’océan Indien et les eaux d’Amérique latine.