Tennis: Iga Swiatek éliminée, un remake de Melbourne en finale d’Indian Wells

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TennisIga Swiatek éliminée, un remake de Melbourne en finale d’Indian Wells

Elena Rybakina a triomphé de la numéro un mondiale Iga Swiatek tandis que Aryna Sabalenka a battu Maria Sakkari en demi-finales du tournoi d’Indian Wells.

Elena Rybakina a décroché son ticket pour la finale de la compétition californienne.

Elena Rybakina a décroché son ticket pour la finale de la compétition californienne.

AFP

Elena Rybakina, implacable face à la N.1 mondiale Iga Swiatek, et Aryna Sabalenka, intraitable contre Maria Sakkari, se retrouveront en finale du WTA 1000 d’Indian Wells, deux mois après le sacre à l’Open d’Australie de la Bélarusse aux dépens de la Kazakhe.

«Si je joue comme aujourd’hui, je pense que j’ai toutes mes chances.»

Elena Rybakina, à propos d’un potentiel titre à Indian Wells.

Cette dernière, première de son pays à atteindre ce stade d’un tournoi de cette catégorie juste en dessous des Grands Chelems, tentera de prendre enfin une revanche, dans le désert californien dimanche, elle qui compte quatre revers en autant de matches disputés face à sa future adversaire.

Et si on se fie à sa performance très impressionnante face à Swiatek, tenante du titre étrillée 6-2, 6-2 en à peine 1h16, Rybakina a des raisons de croire en son étoile. «Si je joue comme aujourd’hui, je pense que j’ai toutes mes chances», a admis la lauréate de Wimbledon l’an passé.

«Je suis très fière, j’ai très bien joué aujourd’hui et je ne m’y attendais pas forcément après la difficile victoire d’hier (remportée en trois sets face à la Tchèque Karolina Muchova, NDLR). J’ai livré un de mes meilleurs matches cette saison», a ajouté la 10e mondiale.

La Kazakhe de 23 ans avait pourtant affaire à une rivale polonaise, elle aussi revancharde, deux mois après Melbourne, puisqu’elle l’avait écartée déjà sans grand ménagement en 8e de finale.

Douleurs aux côtes

Déterminée à remettre les pendules à l’heure la veille, Swiatek qui se disait «prête à 100%» pour ce rendez-vous, a toujours eu un temps de retard sur les coups de son adversaire, qui a réussi presque tout ce qu’elle a entrepris. Et si elle plaide «une petite gêne au niveau des côtes» en conférence de presse, rarement a-t-on vu la gagnante de Roland-Garros et de l’US Open aussi impuissante sur un court.

Un peu plus tôt, Sabalenka, avait surclassé 6-2, 6-3 la Grecque Maria Sakkari (7e), pour atteindre également, pour la première fois, la finale.

Plus agressive et constante, La Bélarusse de 24 ans a contrôlé le match, breakant à trois reprises dans la première manche, sans pitié en retour sur les deuxièmes balles de Sakkari, avec 11 points gagnés sur 14 joués. Elle a surtout réussi à ne pas craquer.

«Dans le passé, j’ai perdu tellement de matches comme ça, sur juste quelques erreurs stupides. Je me suis dit que ce n’était pas grave de faire ces erreurs, que je n’étais pas un robot, que je pouvais rater ces coups. C’est ainsi que j’ai pu continuer à me battre», a-t-elle expliqué.

(AFP)

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