RussieVladimir Poutine est contraint de «mendier» l’aide de Kim Jong-un
Pour le porte-parole du Département d’État américain, le président russe va «quémander» l’aide de son homologue nord-coréen, risquant de nouvelles sanctions.
Le président russe Vladimir Poutine en est réduit à «quémander» de l’aide au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, a estimé, lundi, la diplomatie américaine, répétant que toute vente d’armes entre les deux pays déclencherait des sanctions. «Avoir à traverser tout son pays pour rencontrer un paria de la scène internationale, afin de lui demander de l’aide dans une guerre qu’il espérait gagner en un mois, je dirais que ça revient à quémander», a déclaré Matthew Miller, porte-parole du Département d’État.
Kim Jong-un effectuera une «visite officielle» en Russie «dans les prochains jours», avait auparavant annoncé le Kremlin. «Le président Poutine a déclenché cette guerre contre l’Ukraine, avec son agression à grande échelle, avec le rêve de restaurer la grandeur de l’Empire russe. Cet espoir, cette attente, ont failli» a poursuivi Matthew Miller.
Le porte-parole a déclaré que Vladimir Poutine allait «mendier» au cours de ces pourparlers, qui doivent se tenir à Vladivostok, sur la côte pacifique de la Russie, dans la foulée du sommet du G20 auquel n’a pas participé le président russe, du fait de son statut de «paria». «Nous avons bien entendu imposé des sanctions contre des entités qui financent l’effort de guerre russe, et n’hésiterons pas à les renforcer et à imposer de nouvelles sanctions», a-t-il conclu.