Football: ManCity fait mal au Bayern, Benfica piégé par l’Inter

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L’équipe de Pep Guardiola a fait fort face aux Munichois (3-0), en match aller des quarts de finale de la Champions League. Benfica est quant à lui au bord de l’élimination contre les Milanais (0-2).

Robin Carrel
par
Robin Carrel
Le gardien suisse Yann Sommer devant Jack Grealish

Le gardien suisse Yann Sommer devant Jack Grealish

AFP

«Ces matches, ça se joue souvent sur des détails.» La phrase toute faite ressassée tant de fois par les joueurs et les coaches lors des interviews ou par les consultants sur les plateaux de télévision - et pas que dans le football - a forcément un fond de vérité et la partie entre Mancuniens et Bavarois l'a rappelé froidement entre les 26e et 27e minutes de jeu. Car le Bayern aurait pu ouvrir la marque, mais c'est finalement City qui a pris les devants au tableau d'affichage quelques secondes plus tard. Le reste de la soirée en a été bouleversé.

Juste avant la demi-heure de jeu, en effet, Musiala était sûr de marquer et pas mal de fans du Bayern étaient sans doute déjà debout dans leur salon. Quand un joueur de sa qualité technique se retrouve à 10 mètres des buts adverses, ça fait régulièrement mouche. L'Allemand a frappé en force et le cuir semblait se diriger au fond des filets, au premier poteau. Mais un pied de Ruben Dias, qui s'est étiré de tout son long à la limite du grand écart, a repoussé la tentative.

Dans la foulée, Rodri a tenté sa chance de 22 mètres, après avoir effacé ce même Musiala. C'était son 36e tir tenté en carrière en Champions League, le 7e cadré de sa vie à ce niveau et son tout premier but en C1. Car la sphère a pris la direction de la lucarne de Sommer, qui n'a rien pu faire, au milieu d'une soirée agitée pour lui. Le gardien suisse s'est montré à son affaire devant Haaland (22e), a réussi un miracle face à Gündogan (34e), une belle claquette devant Dias (57e et 86e) et une déviation du bout des doigts face à Alvarez (76e). Mais il avait aussi failli s'inventer un but gag face au cyborg norvégien à la 14e et a encore connu des problèmes avec son jeu au pied à la 50e.

A la pause, et c'est assez rare pour être souligné à l'Etihad Stadium, c'est la phalange de Thomas Tuchel qui avait eu le ballon le plus souvent (54% après 90 minutes). Mais à part le sauvetage de Dias, Ederson n'a pas eu à affronter un seul tir cadré. Sa première parade est arrivée après 43 secondes après la pause sur une tentative de Sané et la deuxième, à la 49e face au fils de Souleymane, l'ancien du Lausanne-Sport, a été tout simplement somptueuse. Comme celle de la 54e d'ailleurs, toujours devant l'ancien Citizen.

Le Bayern était revenu fort et aurait peut-être mérité d'égaliser, mais Upamecano en a décidé autrement. Le défenseur français s'est oublié à la 70e, perdant le ballon devant sa surface de réparation. Grealish a récupéré, servi Haaland, qui s'est mué pour une fois en passeur décisif. Le Norvégien a offert un caviar à Bernardo Silva, qui a doublé la mise de la tête. Six minutes plus tard, Haaland n'a eu besoin de personne pour enfiler le No 3 et réduire d'autant les chances de remontada dans huit jours, au retour en Allemagne.

A Lisbonne, le Benfica est tombé dans le piège tendu par l'Inter (0-2) et s'est incliné pour la 3e fois seulement cette saison, la 2e défaite en quelques jours après le revers concédé vendredi dernier contre Porto en championnat (1-2). Les Portugais sont tombés sur des Transalpins parfaitement en place et qui ont su profiter des quelques contres à disposition. Leur gardien Onana est aussi à créditer d'une mention très bien, notamment grâce à son intervention devant Rafa Silva à la 15e.

Les Milanais ont fait une première différence à la 51e, grâce à une inspiration de Bastoni. Ce dernier a parfaitement dosé son centre, que Barella a claqué de la tête dans le petit filet de Vlachodimos. Le coup d'assommoir pour la troupe de Roger Schmidt est venu à 8 minutes de la fin, après que la VAR a offert un penalty sévère pour une main de Joao Mario. Lukaku ne s'est pas fait prier pour donner deux longueurs d'avance aux siens avant le match retour.

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