Brexit - Macron et Johnson se saluent cordialement sur fond de tensions

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BrexitMacron et Johnson se saluent cordialement sur fond de tensions

Le chef de l’État français et le chef du gouvernement britannique ont discuté avant d’entamer la conférence sur le climat à Glasgow, malgré leurs dissensions liées à la pêche.

Au début de la conférence, avec Antonio Guterres.

Au début de la conférence, avec Antonio Guterres.

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Emmanuel Macron et Boris Johnson ont eu quelques minutes de discussions cordiales lors de l’arrivée du président français à la COP26 de Glasgow, alors que la France maintient ses menaces d’appliquer des rétorsions dès lundi minuit dans le litige sur les licences de pêche.

Les mesures de rétorsion «entreraient en vigueur ce soir minuit» si aucune avancée n’est enregistrée, a réaffirmé lundi matin l’Élysée, interrogé par l’AFP.

Emmanuel Macron a déjà averti la veille que «si les Britanniques ne font aucun mouvement, de manière évidente, les mesures prévues à partir du 2 novembre devront se mettre en place».

Malgré ce différend brûlant, à son arrivée à Glasgow Emmanuel Macron a échangé de longues minutes en souriant avec le Premier ministre britannique Boris Johnson et le Secrétaire général des Nations Unies Antonio Gutteres, qui accueillaient tous les dirigeants.

Comme les autres dirigeants participant à la COP26, Emmanuel Macron devrait faire une courte allocution sur le climat dans l’après-midi.

Paris menace d’interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français et de renforcer des contrôles douaniers de tous les camions à partir du mardi 2 novembre, c’est-à-dire ce lundi minuit.

Déraisonnable

De son côté, la ministre des Affaires étrangères britannique, Liz Truss, a encore appelé lundi le gouvernement français à retirer ses menaces et menacé à son tour de réclamer en ce cas des mesures compensatoires.

«Les Français ont fait des menaces complètement déraisonnables, y compris contre les îles anglo-normandes et notre industrie de la pêche et ils doivent retirer ces menaces», a déclaré Liz Truss sur Sky News.

Faute de solution «dans les 48 heures», la cheffe de la diplomatie a précisé que le gouvernement britannique s’appuierait sur le mécanisme de règlement des différends dans le cadre de l’accord commercial post-Brexit pour demander des «mesures compensatoires».

En vertu de l’accord de Brexit, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant. Mais Français et Britanniques se disputent sur la nature et l’ampleur des justificatifs à fournir.

(AFP)

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