Décès du comédien Pierre Cassignard à 56 ans

Il avait un petit air de Daniel Auteuil et de nombreux téléspectateurs l’ont vu à la télévision, dans l’une des nombreuses séries dans lesquelles il a joué. Mais son nom ne leur était peut-être pas connu, sans doute moins qu’aux amateurs de théâtre où ce comédien et metteur en scène a été très actif. Pierre Cassignard est décédé lundi 20 décembre, un jour après son 56e anniversaire.

C’est «Le Parisien» qui l’annonce, suite au message posté sur les réseaux sociaux par son amie Michèle Bernier. Les deux ont joué plusieurs fois sur les planches ensemble, la dernière c’était dans «Un grand cri d’amour» de Josiane Balasko en 2019.

Né en Gironde le 19 décembre 1965, Pierre Cassignard est venu à Paris en 1984 et commence sa carrière sur les planches en 1987. Le théâtre était sa passion et il n’a jamais cessé d’y jouer, obtenant le Molière du meilleur comédien en 1997 pour «Les Jumeaux vénitiens», de Goldoni.

À la télévision, sa première apparition date de 1988, dans un épisode de «Haute tension». Il jouera dans plusieurs téléfilms et on le verra le temps d’un épisode dans des séries populaires comme «Maigret», «Les Cordier, juge et flic», «Joséphine ange gardien», «Le proc» ou «Boulevard du palais». Il a un rôle récurrent dans «Empreintes criminelles» aux côtés de Julie Debazac en 2010.

Au cinéma, on le voit dans «Une femme française» avec Emmanuelle Béart et Daniel Auteuil, «Les poupées russes» de Cédric Klapisch, «Un homme et son chien», dernier film avec Belmondo ou encore dans «La conquête», qui racontait l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy.

Les téléspectateurs ont pu le voir pas plus tard que vendredi 17 décembre dernier sur France 2, dans un épisode inédit des «Petits meurtres d’Agatha Christie» troisième époque, dans lequel il incarne un chirurgien esthétique. Et son ultime film sort demain 22 décembre au cinéma, «Mince alors 2», de Charlotte de Turckheim.