États-UnisTrump plaide non coupable de tentative de manipulation
L’ancien président américain Donald Trump a affirmé jeudi n’avoir pas tenté de manipuler l’élection de 2020 en Géorgie.
L’ex-président américain Donald Trump, inculpé de tentative d’inverser le résultat de la présidentielle de 2020 dans l’État de Géorgie, a plaidé non coupable, selon un document judiciaire déposé jeudi. Il s’agit du quatrième dossier pénal pour lequel est inculpé le magnat, qui brigue de nouveau la Maison-Blanche et reste le favori pour les primaires républicaines. La date de son procès dans cette affaire n’a pas encore été fixée.
Donald Trump et 18 autres personnes, dont son ancien avocat Rudy Giuliani, ont été inculpés mi-août de tentatives illicites d’obtenir l’inversion du résultat de l’élection de 2020, remportée dans cet État clé par l’actuel président démocrate Joe Biden. La loi sur la délinquance en bande organisée, utilisée par la procureure dans ce dossier, prévoit des peines de cinq à vingt ans de prison.
Gestion négligente
Dans ce dossier, Donald Trump a dû se rendre la semaine dernière dans une prison d’Atlanta pour être fiché, une première pour un ancien président américain. Il y a été soumis à une prise de photo d’identité judiciaire avant de rapidement repartir. L’ex-président a indiqué dans le document judiciaire qu’il renonçait à son droit d’apparaître devant le juge et ne devrait donc pas se déplacer de nouveau à Atlanta.
Le septuagénaire est en outre accusé à New York de paiements suspects à une ancienne actrice de films X, et par la justice fédérale de pressions électorales lors de la présidentielle de 2020, ainsi que de gestion négligente de documents confidentiels après son départ de la Maison-Blanche. L’ancien président a plaidé non coupable dans toutes ces affaires.
Il accuse toujours Biden
Il attribue systématiquement ses déboires judiciaires à l’administration Biden, qu’il accuse d’«ingérence électorale» pour lui barrer la route à la Maison-Blanche. Joe Biden est également candidat pour la prochaine présidentielle. «Je n’ai rien fait de mal» en remettant en cause les résultats de la présidentielle de 2020, a martelé le tribun.
Le tempétueux républicain s’apprête en tout cas à vivre une année 2024 hors norme, entre campagne électorale et plusieurs procès, en mars et en mai – un calendrier qui pourrait encore évoluer. La présidentielle se tiendra elle en novembre. Paradoxalement, chaque rebondissement judiciaire lui rapporte des millions de dollars en dons de campagne, versés par des trumpistes convaincus qu’il est victime d’une cabale politique.