Burkina Faso – Un soldat tué et une vingtaine de «terroristes neutralisés»

Publié

Burkina FasoUn soldat tué et une vingtaine de «terroristes neutralisés»

Une attaque visant des soldats de l’armée burkinabée a fait un mort et trois blessés du côté de l’armée.

Elie Courboulay
par
Elie Courboulay
Le général Gilbert Ouédraogo, chef de l’armée du Burkina Faso.

Le général Gilbert Ouédraogo, chef de l’armée du Burkina Faso.

AFP

Un soldat a été tué et une quinzaine de «terroristes neutralisés» samedi à Tankoualou, dans la province de la Komadjari, dans l’est du Burkina Faso, tandis que huit autres djihadistes ont été tués à Tapoko, dans le sud-ouest du pays, a annoncé lundi l’armée.

«Le détachement militaire de Tankoualou, Province de la Komandjari, a repoussé une attaque dans la nuit du 5 au 6 novembre», indique un communiqué de l’état-major des armées, précisant qu’«un militaire du détachement est malheureusement tombé au cours des combats». «Trois autres soldats, blessés, ont été évacués par voie aérienne vers des structures médicales des Forces armées», ajoute l’état-major.

«La riposte des éléments du détachement a permis de neutraliser une quinzaine de terroristes et de récupérer leur armement. Une importante quantité de munitions ainsi que des motos ont également été saisies», poursuit-il. Le 2 novembre, une unité des Forces armées nationales a intercepté et neutralisé un groupe de terroristes dans la zone de Tapoko, dans la province du Houet (sud-ouest), selon la même source.

«Ces terroristes, qui transportaient une importante logistique, ont engagé le combat lorsque l’unité a tenté de les appréhender. Aucune perte n’a été enregistrée côté ami. Côté ennemi, on dénombre 8 terroristes tués», affirme l’état-major. Il indique que «plusieurs Kalachnikovs, une importante quantité de munitions et de chargeurs, des motos, des engins explosifs improvisés non amorcés, des moyens de communication et divers objets personnels ont été saisis.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, proches du Mali et du Niger, pays également confrontés aux opérations des djihadistes armés. Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées à des mouvements djihadistes affiliés au groupe État islamique et à Al-Qaïda, ont fait plus de 2000 morts et contraint plus de 1,4 million de personnes à fuir leurs foyers.

(AFP)

Ton opinion

0 commentaires