Jeux vidéoMalgré tout, la Gamescom de Cologne n‘a pas loupé son entrée
De nombreux jeux ont été présentés lors d’une «Opening Night» qui fut très brièvement interrompue par un invité indésirable.
- par
- Jean-Charles Canet
Geoff Keighley venait juste de commencer avec la présentation du très attendu jeu «Starfield» quand un individu s’est invité sur scène tentant de s’emparer du micro de l’animateur pour discourir fumeusement sur GTA 6 que lui-même (et Bill Clinton) aimerait découvrir. L’impressionnant déploiement du service d’ordre a tôt fait de faire renter la cérémonie dans l’ordre pendant que son timonier développait l’idée que le jeu vidéo n’était qu’«amour» mais qu’il ne faut pas pousser mémé dans les orties tout de même.
Au cours des deux heures que dura l’«Opening Night», mardi soir à partir de 20 h 00, heure suisse, ce fut le seul accroc observable dans une machine bien huilée, ou les présentations de jeux et les bandes-annonces se sont succédé sur un rythme effréné en l’honneur de l’ouverture des portes du désormais plus grand salon consacré au jeu vidéo au monde, la Gamescom de Cologne. L’événement, ouvert au public, commence ce mercredi et fermera ses portes dimanche prochain.
De ce show, que retient-on? Qu’il a parfaitement symbolisé l’extraordinaire densité des sorties vidéoludiques ces prochains mois. Avec des titres incontournables tel que «Call of Duty – Modern Warfare III» qui a révélé une impressionnante infiltration dans une immense forteresse et «Alan Wake II» qui marque le retour d’une licence mythique en octobre prochain. Il y a eu aussi à manger pour tout le monde mais aussi une pléthore de bandes-annonces qui ne semblaient être axées que sur des combats d’humanoïdes contre d’immenses boss sur un terrain insolite et grandiose. Une répétition qui a eu tendance à lasser aussi.
La rumeur comptait sur une apparition de Hideo Kojima, le plus notoire des créateurs de jeux vidéo japonais, mais ce dernier a brillé par son absence. Il a fallu se consoler avec l’arrivée sur scène du cinéaste Zack Snyder, venu présenter «Rebel Moon» un ambitieux diptyque dont la première partie sera diffusée en décembre prochain sur Netflix. Ce n’était pas du jeu vidéo, une fiction de science-fiction plutôt, mais cela y ressemblait beaucoup.
Mais une chose est sûre, malgré l’absence de Sony PlayStation, la Gamescom de Cologne n’a pas loupé son entrée. Pas sûr que cela suffise pour justifier le maintien de grands événements physiques pour célébrer l’industrie du jeu vidéo mais suffisant pour prendre la première place dans le cœur des gamers. Et en Europe qui plus est.