PartenariatUne nouvelle ferme grâce au lait équitable!
Anne Chenevard, présidente du lait équitable Faireswiss, a pu récemment rénover sa ferme et ceci grâce en partie au revenu supplémentaire reçu du lait équitable.
- par
- Berthe Darras Lait équitable Faireswiss
Anne avait auparavant des vaches qui étaient attachées. Avec la nouvelle structure, ses 40 vaches sont désormais libres de circuler comme elles le veulent dans l’écurie. C’est ce que l’on appelle «la stabulation libre». Ses vaches ont aussi un accès direct pour aller dehors, et Anne a installé un robot de traite afin de faciliter le travail difficile de la production laitière. En améliorant sa situation économique, Anne a pu améliorer le bien-être animal sur sa ferme. C’est l’un des messages les plus importants que l’on souhaite faire passer avec le lait équitable Faireswiss.
Notre société demande aujourd’hui de plus en plus de contraintes environnementales et de bien-être animal envers les producteurs et productrices notamment suisses. Mais souvent, l’aspect économique est totalement oublié. C’est ce que l’on constate dans certains labels prônés par la grande distribution. Sauf que le concept de durabilité, n’oublions pas, repose sur 3 piliers: environnementale, sociale et économique. Plusieurs de nos coopératrices et coopérateurs sont également en train de rénover leurs fermes, aussi en partie grâce au revenu du lait équitable. Alors si vous souhaitez plus de bien-être animal et une production respectant mieux l’environnement: acceptez que cela a un coût et doit être rémunéré aux producteurs et productrices! Il en va de la survie de l’agriculture suisse.
Notre filière est à nouveau mise à mal: alors que nous avions enfin obtenu une amélioration du prix du lait en 2022 – même si celle-ci ne permettait pas de couvrir l’augmentation des coûts de production – depuis début 2023, le prix du lait est à nouveau en baisse. C’est inadmissible! En 2022, nous avons encore perdu 322 fermes laitières: il reste à début 2023, 17’603 producteurs et productrices de lait. A cette vitesse et si rien ne change dans le système laitier, la Suisse ne produira plus assez de lait et devra importer du lait de l’étranger… Est-ce vraiment ce que nous souhaitons?
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