Tennis - Humeur: la tristesse est grande mais maintenant, jouons!

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TennisHumeur: la tristesse est grande mais maintenant, jouons!

Personne ne ressort grandit de l’affaire Novak Djokovic en Australie. Mais il est désormais l’heure de se concentrer sur l’essentiel: le jeu. Et ça commence lundi.

Jérémy Santallo
par
Jérémy Santallo
Novak Djokovic (deuxième en partant de la gauche) photographié à l’aéroport juste avant de quitter Melbourne.

Novak Djokovic (deuxième en partant de la gauche) photographié à l’aéroport juste avant de quitter Melbourne.

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Dieu soit loué, le cirque est enfin terminé. Parce qu’il s’est cru au-dessus des lois et que le gouvernement australien n’a pas voulu créer un fâcheux précédent, Novak Djokovic, qui s’est tiré une balle dans le pied avec sa communication désastreuse et les conférences de presse lunaires de sa famille, a finalement été expulsé d’Australie presque par le premier avion, comme l’avait menacé il y a quelques jours le premier ministre Scott Morrison.

Le Serbe est sur le chemin du retour vers l’Europe et même s’il est loin d’être tout blanc dans cette affaire, un sentiment de tristesse subsiste. Car la non-participation de «Nole» à l’Open d’Australie est une tuile pour le tournoi, amputé de son triple tenant du titre et recordman de victoires avec neuf sacres. C’est malheureux aussi pour le tennis et ses fans, privés de l’incroyable joueur et champion qu’est l’incontestable No 1 mondial.

Mais il est plus que l’heure. L’heure de tourner la page de cet interminable feuilleton au sein duquel personne - ni Djokovic, ni les instances australiennes - ne ressort grandi. «Des joueurs aux entraîneurs en passant par les médias, faisons maintenant l’effort de donner aux athlètes l’attention qu’ils méritent. Ils s’entraînent depuis des mois et c’est leur moment», a judicieusement écrit Daniel Vallverdu, l’entraîneur de Stan Wawrinka.

Car bien que l’AO soit privé de sa tête de gondole, il existe tout de même des raisons de se réjouir de la quinzaine masculine. Comme celle de voir pour la première fois Daniil Medvedev entamer un tournoi du Grand Chelem avec la pancarte de favori dans le dos. En cas de triomphe le 30 janvier à Melbourne Park, le Russe de 25 ans deviendrait alors le nouveau No 1 mondial. Avec un astérisque en raison de l’absence de Novak Djokovic?

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