Suisse - Le climat de consommation dépasse son niveau d’avant la crise

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SuisseLe climat de consommation dépasse son niveau d’avant la crise

Bonne nouvelle: le moral des ménages suisses concernant l’évolution de l’économie dépasse toutes les prévisions. Il se situe même à un niveau qui n’avait plus été atteint depuis onze ans.

La propension à consommer reste mesurée. Les ménages jugent que le moment est à peine plus favorable qu’il y a trois mois pour effectuer de gros achats.

La propension à consommer reste mesurée. Les ménages jugent que le moment est à peine plus favorable qu’il y a trois mois pour effectuer de gros achats.

Urs Jaudas / Tamedia

Les Suisses retrouvent le moral, selon le Secrétariat d’État à l’Économie. En effet, ils se montrent bien plus optimistes que prévu sur l’évolution de l’économie dans son ensemble. Corollaire: l’indice du climat de consommation est passé à 8 points en juillet, bien au-dessus de sa moyenne à long terme (−5 points), annonce le SECO dans un communiqué mardi. Un niveau qui n’avait plus été atteint depuis juillet 2010.

Cette forte embellie est due en grande partie à l’amélioration des attentes concernant l’évolution générale de l’économie. Selon le SECO, le sous-indice correspondant a atteint «sa valeur la plus élevée depuis que l’on a commencé à mesurer le climat de consommation, en 1972».

La sécurité de l’emploi préoccupe toujours

Le moral est reparti à la hausse également en ce qui concerne le chômage. L’indice correspondant est en effet tombé légèrement en dessous du niveau d’avant la crise. Autre facteur positif: pour la première fois depuis plus de six ans, le sous-indice relatif à la situation financière attendue passe au-dessus de sa moyenne à long terme.

En revanche, l’indice portant sur la sécurité de l’emploi reste nettement inférieur aux moyennes précédentes, de même que l’évaluation de la situation financière au cours des derniers mois. En outre, avec la hausse des taux d’inflation et l’évolution des prix jugée élevée, la propension à consommer reste mesurée. Les ménages jugent que le moment est à peine plus favorable qu’il y a trois mois pour effectuer de gros achats, conclut le SECO.

(cht/comm)

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