Trump prétend qu’un mandat de perquisition du FBI montre que Biden voulait sa mort

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Perquisitions du FBITrump prétend que Biden voulait sa mort

En s’indignant d’une formulation pourtant standard du FBI, Donald Trump a estimé mercredi qu’un mandat de perquisition était la preuve que Joe Biden cherchait l’éliminer.

Donald Trump à Manhattan le 21 mai 2024.

Donald Trump à Manhattan le 21 mai 2024.

Getty Images via AFP

Donald Trump a provoqué mercredi l’incrédulité – tout en s’attirant quelques soutiens – après avoir laissé entendre qu’un mandat de perquisition du FBI, ayant visé sa résidence de Floride en 2022, montrait que le président Joe Biden voulait sa mort.

Ces propos incendiaires sont intervenus après que des documents judiciaires décrivant les plans pour la perquisition de la police fédérale ont été rendus publics. Donald Trump est poursuivi pour sa gestion jugée négligente de documents confidentiels, retrouvés à sa résidence Mar-a-Lago en Floride, après son départ de la Maison-Blanche.

Les documents judiciaires contiennent une formulation standard du FBI, selon laquelle ses agents sont autorisés à faire usage de force mortelle si quelqu’un se retrouve en danger imminent.

Mais Donald Trump, qui doit affronter Joe Biden lors de la présidentielle de novembre, a assuré que la formulation montrait que les agents étaient prêts à lui tirer dessus et à nuire à sa famille.

«FORCE MORTELLE»

«Il vient d’être révélé que le ministère de la Justice de Biden a été autorisé à faire usage de FORCE MORTELLE pour son raid IGNOBLE à Mar-a-Lago. Vous savez que ça les démange de faire l’impensable...», a dit le candidat de la droite dans un e-mail d’appel aux dons selon les médias américains. «Joe Biden était prêt à dégainer pour m’éliminer et mettre ma famille en danger. Il pense qu’il peut me faire peur, m’intimider et ME METTRE A TERRE!», a-t-il ajouté.

Il s’agit de la dernière accusation en date adressée par Donald Trump à son rival démocrate. Il affirme sans cesse, et sans preuves, que le président instrumentalise la justice contre lui.

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a appelé tous les élus à condamner les propos «étranges et dangereux» de Donald Trump. «Nous ne pouvons pas laisser cet homme, Donald Trump, ou n’importe qui d’autre, lancer ce type d’allumettes pour allumer des flammes qui pourraient consumer notre démocratie», a-t-il dit.

«Instable»

Liz Cheney, qui fit partie des chefs républicains au Congrès avant de devenir l’une des principales détractrices du magnat des affaires, a affirmé que Donald Trump était «instable». «Il sait que c’est un mensonge qui pourrait de nouveau susciter des violences de la part de ceux qui le suivent aveuglément», a-t-elle écrit sur X.

Mais l’élue farouchement trumpiste Marjorie Taylor Greene a elle affirmé que le ministère de la Justice et le FBI avaient donné leur «feu vert» à un assassinat de Donald Trump. Le jour de la perquisition, ce dernier n’était pas en Floride.

Dans un rare communiqué, le FBI a assuré qu’«il n’y avait pas eu d’écart par rapport à la norme dans cette affaire».

(AFP)

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