Football - Malgré la crise, Sommer entre dans l’histoire de Mönchengladbach

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FootballMalgré la crise, Sommer entre dans l’histoire de Mönchengladbach

Samedi, le gardien suisse a joué son 250e match de Bundesliga. Cela lui vaut d’être le premier joueur étranger à atteindre ce total dans l’histoire du club. Malgré cela, le Borussia n’a pu faire mieux que nul (1-1) contre Bielefeld. Quant au Bayern, vainqueur de Leipzig (3-2), il déroule.

Duel suisse entre Cédric Brunner (à g.) et le gardien Yann Sommer dans la rencontre Arminia Bielefeld – Borussia Mönchengladbach, qui s’est soldée samedi par un score nul de 1-1.

Duel suisse entre Cédric Brunner (à g.) et le gardien Yann Sommer dans la rencontre Arminia Bielefeld – Borussia Mönchengladbach, qui s’est soldée samedi par un score nul de 1-1.

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Mönchengladbach, après avoir disputé la phase de groupes de Ligue des champions en début de saison, traverse une crise historique. Son nul chez le Bielefeld de Cédric Brunner (1-1), enregistré avec Yann Sommer, Nico Elvedi et Breel Embolo (remplacé à la 83e), est le neuvième match consécutif sans victoire.

De quoi gâcher l’après-midi du gardien de la Nati, qui a pris part à la 250e rencontre de sa carrière en Bundesliga. Il devient ainsi le premier joueur étranger à atteindre ce total dans l’histoire du club et le troisième portier étranger le plus capé de Bundesliga (après Ronnie Hellström et Diego Benaglio). 

Mönchengladbach ne compte provisoirement que deux points d'avance (23 points) sur le potentiel barragiste Wolfsburg, qui n'a pas encore joué. Et l'ambiance est plombée depuis le départ la semaine dernière du manager et directeur sportif Max Eberl, en poste depuis 2008.

Dans une conférence de presse très émouvante, Eberl a annoncé en larmes qu'il était «épuisé» et assuré qu'il ne voulait pour l'instant «plus rien avoir à faire avec le football». Un burn-out qui a suscité beaucoup de compassion dans le milieu de football pour l'une des grandes figures de la Bundesliga du XXIe siècle.

Autres piliers du football allemand en difficulté, Les «Loups» de Wolfsburg sont eux aussi très loin de leurs objectifs, et pour l'instant en position de barragistes. Ils reçoivent dimanche la lanterne rouge Fürth, mais même en cas de victoire, ils n'auront que deux longueurs d'avance sur le premier relégable.

Le Bayern Munich bat Leipzig et déroule

Superbement défié par Leipzig samedi, le Bayern Munich a confirmé son statut de patron de la Bundesliga en s’imposant 3-2, au terme d’un match spectaculaire qui lui permet de compter provisoirement 9 points d’avance sur son dauphin Dortmund.

Le Borussia reçoit dimanche le troisième Leverkusen, dans l’autre grosse affiche de cette 21e journée (15h30).

Thomas Müller (12e), Robert Lewandowski (44e) et Josko Gvardiol (58e) contre son camp ont marqué pour le Bayern. Andre Silva (27e) et Christopher Nkunku (53e) ont répondu pour le RB, devant 10 000 fans enfin autorisés dans l’Allianz Arena, après plusieurs mois de huis clos.

«Les deux équipes ont livré un très beau football», s’est félicité le Bavarois Thomas Müller, «les deux ont joué le pressing et essayé de provoquer les erreurs de l’autre. Nous avons mérité cette victoire parce que nous l’avons fait un peu plus que Leipzig. On peut dire que Leipzig aurait pu marquer deux buts de plus, mais nous aussi...»

Leipzig, qui paye son mauvais début de saison, glisse en 7e position, hors des places européennes, mais n’a pas à rougir de cette défaite. Sous l’impulsion d’un Christopher Nkunku de gala, qui enchaîne cette saison les performances de haut vol, les Saxons ont tenu la dragée haute aux Bavarois.

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Manuel Neuer égale Oliver Kahn

Le Bayern, avec une défense à trois et cinq joueurs offensifs au coup d’envoi, a tenté comme à son habitude d’étouffer l’adversaire par un pressing très haut. Deux des trois buts munichois sont arrivés après des ballons grattés dans le camp de Leipzig.

«Nous avons fait un bon match, ce qui nous a manqué, c’est de ne pas faire d’erreurs dans la relance dans notre camp.»

Oliver Mintzlaff, le patron du RB Leipzig

«Nous avons fait un bon match, ce qui nous a manqué, c’est de ne pas faire d’erreurs dans la relance dans notre camp», a analysé Oliver Mintzlaff, le patron du RB, «contre une équipe de classe mondiale comme le Bayern, tu es puni dès que tu fais ce genre d’erreur. Mais malgré cette défaite douloureuse, nous pouvons tirer beaucoup de choses positives de ce match».

Le coach du RB Domenico Tedesco avait demandé à ses hommes de profiter des espaces laissés derrière par les champions d’Allemagne, et ils y sont remarquablement parvenus.

Ils ont cependant buté sur Manuel Neuer, qui reste à 35 ans l’un des meilleurs gardiens du monde et a effectué quelques parades de grande classe sur sa ligne. Le champion du monde 2014 a égalé au passage ce samedi le record du patron du Bayern Oliver Kahn, «le Titan», avec 310 victoires en Bundesliga.

(AFP/Sport-Center)

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