Intelligence artificielleElon Musk veut créer un supercalculateur pour sa start-up xAI
Pour faire de sa start-up xAI un acteur majeur capable de rivaliser avec OpenAI, le milliardaire entend la doter d’un supercalculateur d’ici l’automne 2025.
«Lors d’une présentation aux investisseurs en mai, Musk a déclaré qu’il souhaitait que le supercalculateur soit opérationnel d’ici l’automne 2025 et qu’il se tiendrait personnellement responsable de sa livraison à temps», indique samedi le site spécialisé The Information.
«Elon Musk a déclaré publiquement que sa startup d’intelligence artificielle xAI aura besoin de 100’000 semi-conducteurs spécialisés pour former et exécuter la prochaine version de son IA conversationnelle Grok», souligne le site.
Il est ainsi précisé qu’Elon Musk a déclaré aux investisseurs qu’«une fois terminés, les groupes de puces connectés» du fabricant Nvidia «seraient au moins quatre fois plus grands» que ce qui existe actuellement, comme ceux «construits par Meta Platforms pour entraîner ses modèles d’IA».
xAI pourrait s’associer au géant de la tech Oracle, croit également savoir The Information.
Des milliards de dollars d’investissement
Ce supercalculateur «nécessiterait de dépenser des milliards de dollars et d’avoir accès à suffisamment d’énergie. Mais cela pourrait aider la start-up d’un an à rattraper ses rivaux plus âgés et mieux financés, qui prévoient également des clusters de puces IA de taille similaire pour l’année prochaine et des clusters beaucoup plus grands dans le futur», relève encore le site spécialisé.
Début novembre, Elon Musk a présenté «Grok», un chatbot d’IA générative comme ChatGPT ayant un accès en temps réel «aux connaissances du monde via la plateforme X», un «avantage unique et fondamental» selon le site de xAI.
Le dirigeant de Tesla, SpaceX, X et Neuralink a créé xAI en juillet 2023, en réaction notamment à l’ascension d’OpenAI, qui a popularisé l’intelligence artificielle (IA) générative.
Il avait pourtant cofondé OpenAI en 2015 avec Sam Altman et d’autres personnes, avec des statuts d’organisation à but non lucratif et dans le but de faire de la recherche dite «open source», et de ne pas laisser Google dominer cette technologie majeure. Mais il avait ensuite claqué la porte, et fait désormais partie des plus virulents critiques de la société.