Guy Parmelin - «Il se peut que nous devions recourir davantage au chômage partiel, en 2022»

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Guy Parmelin«Il se peut que nous devions recourir davantage au chômage partiel, en 2022»

Le président de la Confédération craint les retombées de la crise, notamment en termes d’interruption des chaînes d’approvisionnement, pour les entreprises du pays.

L.S.
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Guy Parmelin est inquiet pour l’avenir de la Suisse, l’an prochain.

Guy Parmelin est inquiet pour l’avenir de la Suisse, l’an prochain.

Capture écran RTS

Interrogé par nos confrères du «SonntagsBlick», le conseiller fédéral Guy Parmelin se montre inquiet pour la Suisse, dans les mois à venir: «Les entreprises rencontrent de plus en plus de problèmes car de nombreuses chaînes d’approvisionnement sont interrompues, explique l’actuel président de la Confédération. Il se peut que nous devions recourir davantage au chômage partiel, l’année prochaine. Non pas parce qu’il n’y a pas de travail mais parce qu’il manque des pièces individuelles ou des matériaux pour pouvoir compléter les produits. Si cette crise s’aggrave dans d’autres pays, cela retombera sur la Suisse.»

Reproches d’une partie de l’UDC

Dans la même interview, Guy Parmelin revient également sur les reproches de certains membres de l’UDC en colère contre la politique pandémique du Conseil fédéral: «C’est une discussion légitime et continue. Le Conseil fédéral s’efforce de mener une politique d’intérêt général, assure le président. Le Conseil fédéral n’a qu’un objectif: revenir à la normale le plus rapidement possible. (…) Je reçois aussi beaucoup de lettres de membres de l’UDC qui comprennent les mesures.»

Et d’ajouter, à propos de celles et ceux qui, chez l’UDC, accusent le Conseil fédéral de diviser la population, avec ses décisions concernant la pandémie: «Les partis jouent leur rôle, le Conseil fédéral le sien.»

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