Hockey Inside en finaleGagner le titre mardi à Zurich ce sera chouette aussi
Cyrill Pasche, journaliste de Sport-Center, revient sur l’actualité du hockey suisse dans sa chronique décalée «Hockey Inside».
- par
- Cyrill Pasche
(Hockey Inside est une chronique à prendre avec des pincettes. Elle ne reflète d’ailleurs pas nécessairement, voire pas du tout, la position de la rédaction et l’interprétation de son contenu n’engage que vous-mêmes.)
On ne sera pas déjà champions samedi chez nous à Lausanne, mais seulement mardi à Zurich. C’est clair que cela aurait été plus sympa de la gagner à la maison, cette coupe, mais au moins on ne gâchera pas le week-end des Fribourgeois.
Parce que moi, si j’étais fan des Dragons, je le prendrais vraiment de travers si Lausanne devenait champion de Suisse avant Fribourg-Gottéron.
Samedi, je vais quand même me pointer à la patinoire sur le coup de 18 heures, juste pour voir si le ZSC vient quand même jouer le match 6 chez nous à Malley, ou si les Zurichois préfèrent plutôt nous attendre directement chez eux mardi à Zurich pour le septième acte.
«Hockey Inside en finale - Spécial LHC», épisode 6. C’est parti, et on est là pour la gagne.
1. Connor Hughes va-t-il à son tour nous faire une «Simon Hrubec»? A savoir faire une énorme boulette qui coûte la victoire à ton équipe et rebondir au match suivant avec un blanchissage du plus bel effet.
2. J’ai reçu un message tard dans la nuit après l’acte V perdu 3-0 à Zurich jeudi. Et cela disait en gros ceci, en parlant de Connor Hughes: «Pourquoi mettre la faute sur celui qui tient la baraque depuis le début des play-off?». C’est vrai après tout, à quoi ça sert de dire que Hughes a fait une boulette? Je considère donc à partir de maintenant qu’on a perdu le match 5 jeudi à Zurich seulement 1-0 et non pas 3-0. Le premier but n’a pas existé, et le troisième dans la cage vide ne compte pas non plus.
3. En parlant de Connor Hughes, il a été très bon jusqu’ici en finale, mais pas encore bon au point d’aller voler un match sur la route face au ZSC. Sachant que pour être champion le LHC devra coûte que coûte en gagner un à l’extérieur, ce serait bien quand même s’il braquait enfin la Swiss Life Arena ce mardi pour le match numéro sept.
4. Ronalds Kenins, Cody Almond et Makai Holdener ne vont pas pouvoir nous sauver à chaque match non plus, ce serait quand même trop leur demander. Quand les joueurs clé d’une équipe sont neutralisés, il faut que les hommes de l’ombre prennent le relais. En ce sens, si Antti Suomela pouvait donner un coup de main soit samedi, soit mardi, ou même les deux, ce serait un geste appréciable de sa part.
5. Un confrère alémanique m’en a sorti une bonne jeudi à Zurich. Il me demande: «Dis, Christian Dubé, il a déjà décidé s’il reste ou pas à Fribourg?» J’ai trouvé la blague excellente. On pourrait même ajouter que Dubé est peut-être même en train de décider si Gerd Zenhäusern peut conserver son poste de directeur sportif ou pas.
6. Que fait le HC Bienne pour rassurer l’ensemble de ses supporters après une saison mouvementée et compliquée? Et bien comme prévu le HC Bienne engage un nouvel entraîneur, mais pas n’importe lequel: le Suédois Martin Filander, selon les derniers échos venus de Suède et de Suisse. Son principal fait d’armes cette saison? Il vient d’être relégué en deuxième division avec son club de IK Oskarshamn. Alors celle-là, vraiment, je ne l’avais pas vu venir.
7. Après, ce n’est peut-être pas la faute du futur coach du HC Bienne si Oskarshamn a fini dernier de la saison régulière avant de perdre les play-out et d’être relégué. Parce que comme dirait sans doute Christian Dubé, «des fois tu peux mettre n’importe quel entraîneur à la bande…» Autrement dit, si les joueurs sont pas bons, eh bien ils ne sont pas bons, c’est tout.
8. Tu l’as déjà, toi, ton Eisgenoss? Si tu ne sais pas ce que c’est, je t’explique: ça vient de la Fédération suisse de hockey et c’est un truc connecté en lien avec le Mondial de 2026 en Suisse, si j’ai bien compris, et c’était aussi écrit dans le communiqué de presse qu’une partie des recettes servira à promouvoir les jeunes talents du hockey suisse. L’Eisgenoss - un nom d’ailleurs accessible dans les quatre langues nationales usitées par la Fédération, soit le Züridütsch, Zugerdütsch, Bärndütsch et l’anglais - est un puck avec une puce intégrée qui donne divers privilèges et des avantages exclusifs, etc. Mais attention, il existe trois types de pucks, tous produits en édition limitée: l’Eisgenoss du pauvre, qui est en caoutchouc et coûte 300 francs. L’Eisgenoss upper middle class en argent à 3300 francs et l’Eisgenoss en or destiné au banquier zurichois avec case postale et société fictive à Zoug pour la modique somme de 300’000 francs.
Combien le LHC va-t-il gagner la finale contre le ZSC?
(Et si pour une raison ou une autre cela ne devait pas se passer exactement comme prévu, surtout on reste positif, hein!)