Volailles françaises: Des abattages pour «protéger» de la grippe aviaire 

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Volailles françaisesDes abattages pour «protéger» de la grippe aviaire

En France, 215 élevages de volailles du département des Deux-Sèvres vont être dépeuplés. La préfecture parle de «mesure nécessaire» pour l’avenir de la filière.

Depuis l’arrivée de la grippe aviaire dans le département français des Deux-Sèvres, à la mi-février, un million de volailles y ont été abattues, selon la préfecture.

Depuis l’arrivée de la grippe aviaire dans le département français des Deux-Sèvres, à la mi-février, un million de volailles y ont été abattues, selon la préfecture.

photo d’illustration AFP

Depuis l’arrivée de la grippe aviaire dans le département français des Deux-Sèvres, à la mi-février, 42 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène ont été confirmés et un million de volailles y ont été abattues, selon la préfecture, qui assure que «la progression de l’épidémie reste maîtrisée», mais qu’elle est «continue». Le nombre d’abattages va augmenter, car la préfecture a lancé, à mi-avril, une deuxième phase de «dépeuplement» d’élevages, afin de «donner la priorité à la protection des sites de reproduction», nombreux dans ce département et qui fournissent en jeunes volailles des élevages de la France entière.

«On fait une sorte de cordon sanitaire autour des sites sensibles dans lesquels on abat préventivement des élevages qui sont sains, dans lesquels il n’y a pas eu de cas détecté, pour être sûr qu’il n’y ait pas un foyer autour d’un site couvoir ou élevage de reproducteurs», a expliqué la préfète Emmanuelle Dubée: 215 élevages sont concernés par cette deuxième phase. La première avait conduit à des abattages dans 41 élevages.

«Pour recommencer dans de bonnes conditions»

Pour la préfète, «cette mesure est nécessaire pour garantir l’avenir de la filière» et la pérennité de l’activité d’élevage avicole. Il s’agit de faire en sorte que «l’ensemble des élevages puisse avoir de nouveau des petits poussins et canetons pour pouvoir recommencer dans de bonnes conditions. C’est dur à entendre évidemment pour les éleveurs concernés, même s’ils sont en partie bien indemnisés».

La Vendée et ses départements limitrophes, comme les Deux-Sèvres, regroupent 836 foyers sur les 1300 confirmés en élevage en France depuis cet hiver, selon des chiffres du Ministère de l’agriculture. À fin mars, plus de dix millions de volailles avaient été abattues en France.

Ça se propage en Dordogne

L’épizootie se propage aussi en Dordogne, où 37 foyers ont déjà été confirmés jusqu’à mardi, depuis l’apparition du virus, il y a moins de trois semaines, et où plus de 277’000 volailles ont été abattues, selon la préfecture, qui a étendu le périmètre de protection. La grande majorité des communes du département sont désormais placées dans l’une des trois «zones réglementées» où des mesures sanitaires s’appliquent.

Le virus est également présent dans les départements limitrophes du Lot (35 foyers), du Lot-et-Garonne (quatre), de Corrèze (trois) et de Haute-Vienne (un). La situation s’est en revanche stabilisée dans la première grande zone d’élevage touchée cet hiver, le sud-ouest (Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Hautes-Pyrénées).

(AFP)

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