US OpenDaniil Medvedev: «Un joueur va mourir et ils verront»
Vainqueur de Rublev, dans des conditions extrêmes de chaleur et d'humidité, en quarts de finale, le Russe tire la sonnette d’alarme.
Daniil Medvedev est allé au bout de sa résistance, mercredi, pour se qualifier pour les demi-finales de l’US Open, malgré l’étouffante chaleur humide à Flushing Meadows, et il a ensuite alerté sur les dangers de jouer dans ces conditions.
«On transpire tellement, on utilise tellement de serviettes, que les marques rouges que j’ai sur le visage (ndlr: sur le nez, les pommettes et autour de la bouche) ne sont pas des brûlures du soleil, mais parce que je n’ai plus de peau», a souligné le Russe, en ajoutant que le visage de son adversaire du jour, Andrey Rublev, était dans le même état.
«Ça veut tout dire… Nous avons tout donné. Mais le problème est que si le match avait duré plus longtemps, on en aurait laissé encore plus. J’étais vidé, mais si le match avait continué, j’aurais trouvé encore de l’énergie. Alors ce qui est un peu dangereux, c’est de savoir jusqu’où nous serions allés», a-t-il mis en garde, après sa victoire 6-4, 6-3, 6-4 dans l’après-midi.
Ce constat fait, Medvedev reconnaît ne pas avoir de solution.
«Il fait chaud comme ça depuis plusieurs jours, mais on ne peut pas suspendre le tournoi quatre jours, ça pose des problèmes pour la TV, pour la billetterie… Jouer au meilleur des trois sets quand les conditions sont celles-là? Certains joueurs ne seront pas d’accord parce que, en cinq sets, à deux sets à zéro on peut toujours espérer revenir. Même si on décide de jouer tous les matches de nuit, on se rend compte avec le match Sinner-Zverev (lundi) qu’ils n’étaient pas en tellement meilleur état qu’Andrey (Rublev) et moi parce que les nuits à New York peuvent être très chaudes et humides», a développé Medvedev.
«Je n’ai pas de solution, mais je pense qu’il est bon d’en parler avant que quelque chose n’arrive», a-t-il conclu.