Lausanne – Politiciens romands à fond pour le certificat Covid

Dans un communiqué commun diffusé vendredi, les représentants romands de tous les partis à Berne (sauf l’UDC) ont défendu ce vendredi un oui clair à la loi Covid-19 soumise au peuple le 28 novembre prochain. Concernant le recours au certificat Covid, qui est au cœur du référendum lancé contre cette loi, les parlementaires précisent: «La pandémie a rendu nécessaire le recours à des mesures drastiques: restrictions des rassemblements, fermeture des établissements publics, fermeture des frontières… Autant de restrictions aux droits fondamentaux que le certificat Covid a pu lever».

Pour le vice-président du PLR, Philippe Nantermod (PLR/VS), ce pass sanitaire «est une mesure proportionnée qui permet notamment d’éviter de nouveaux confinements». Son collègue vert’libéral Michel Matter (VL/VD) n’en pense pas moins: «Pour reprendre une vie normale, pour voyager ou pour à nouveau s’émerveiller devant un film, le certificat Covid est une nécessité». Pour le vice-président du Parti évangélique suisse, François Bachmann: «Le certificat permet également d’éviter de nouvelles fermetures mais aussi une surcharge hospitalière». Il a rappelé «que toutes les mesures prises au début de la pandémie avaient pour objectif d’éviter la saturation des soins intensifs et permettre au plus grand nombre d’être soigné».

La loi Covid-19, ce n’est pas seulement le certificat. Vincent Maitre (C/GE) estime qu’elle «un instrument essentiel pour sortir de la crise aussi vite que possible». La loi contient les bases légales pour les aides économiques. Comme l’a rappelé le socialiste Samuel Bendahan (PS/VD): «Ces aides financières sont essentielles pour les indépendants pour la culture, le sport ou la presse. La loi Covid-19 prolonge aussi les RHT permettant aux salariés de traverser la tempête». Enfin, pour Sophie Michaud Gigon (Vert.e.s/VD), la loi pose des limites au Conseil fédéral: «Le Gouvernement ne peut plus faire cavalier seul et agir par voie d’ordonnances, comme il l’a fait au début de la pandémie. Désormais, il doit associer les cantons, le Parlement et les commissions compétentes dans ses prises de décisions».