Football: Son Jun-ho, du Mondial au Qatar à la détention en Chine

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FootballSon Jun-ho, du Mondial au Qatar à la détention en Chine

Soupçonné de corruption, l’international sud-coréen est incarcéré en Chine. Son sélectionneur, Jurgen Klinsmann, réclame sa libération.

Son Jun-ho, ici lors de la rencontre contre le Brésil lors de la Coupe du monde au Qatar.

Son Jun-ho, ici lors de la rencontre contre le Brésil lors de la Coupe du monde au Qatar.

IMAGO/Ulmer/Teamfoto

Le sélectionneur de la Corée du Sud, Jurgen Klinsmann, a appelé jeudi les autorités chinoises à libérer avant Noël, l’international Son Jun-ho, détenu en Chine sur des soupçons de «corruption», qui n’ont jamais été étayés, selon l’entraîneur allemand.

Son, milieu de terrain sud-coréen de 31 ans qui évolue au sein du club chinois de Shandong Taishan, est détenu depuis mai dans ce pays. Il est soupçonné d’avoir «accepté des pots-de-vin d’acteurs privés», selon le ministère chinois des Affaires étrangères, qui n’a fourni aucune autre précision depuis cette date.

««Nous espérons donc que le gouvernement chinois le libèrera avant Noël, pour qu’il puisse rejoindre sa famille»

Jurgen Klinsmann, sélectionneur de la Corée du Sud

En mai, l’agence de presse sud-coréenne Yonhap avait rapporté que l’international avait été «interrogé, dans le cadre de sa détention, par les autorités chargées de la sécurité publique de la province du Liaoning» (nord-est), en ajoutant qu’il bénéficiait d’un soutien consulaire.

«Nous n’avons qu’un souhait, c’est la libération de Son Jun-ho, parce qu’à ce jour, ils n’ont apporté aucune preuve qu’il avait fait quelque chose de repréhensible», a déclaré Jurgen Klinsmann, au retour de sa sélection en Corée du Sud après la victoire mardi en Chine (3-0), dans le cadre des qualifications au Mondial 2026.

«Nous espérons donc que le gouvernement chinois le libèrera avant Noël, pour qu’il puisse rejoindre sa famille», a ajouté l’entraîneur allemand.

3 matches au Qatar

Interrogé jeudi par l’AFP sur ces déclarations, le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu que la Chine était «un pays régi par l’Etat de droit».

La Chine «traite tous les dossiers strictement selon la loi et protège les droits et les intérêts des parties impliquées», a déclaré Mao Ning, un porte-parole du ministère.

Peu après l’arrestation de Son Jun-ho, la Fédération sud-coréenne avait en outre indiqué à l’AFP avoir envoyé des émissaires en Chine pour œuvrer à la libération du joueur, mais affirmé que son avocat s’était montré réticent à leur parler.

Son compte une vingtaine de sélections. Il a notamment participé à trois des quatre matches de la Corée du Sud lors de la Coupe du monde au Qatar, il y a un an.

(AFP)

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