Hockey sur glaceDernier, Lausanne touche le fond
Malgré trois buts d’avance, les Lions ont réussi à perdre face aux Lakers (7-4) mardi soir à Rapperswil. Ils pointent désormais au 14e rang du classement de National League. Inquiétant.
- par
- Chris Geiger Rapperswil
Lausanne a touché le fond mardi soir à Rapperswil. Malgré un premier tiers de feu et un avantage mérité de trois longueurs au tableau d’affichage, comme dimanche à Zurich, les Lions ont fini par s’incliner face aux Lakers (7-4), qui ne jouaient pourtant qu’avec trois étrangers. La formation vaudoise, qui s’est totalement liquéfiée sur la glace saint-galloise après les vingt premières minutes, a concédé son sixième revers de suite, le onzième au cours de ses treize dernières sorties.
Elle est désormais lanterne rouge du classement de National League, Lugano ayant remporté dans le même temps le derby tessinois face à Ambri (3-2). Le LHC, qui voyageait sans l’entraîneur-assistant Bobby Dollas, en charge de l’aspect défensif du jeu et écarté de ses fonctions dans l’après-midi, a galvaudé de manière inexplicable son excellent départ. Kenins, Fuchs, Riat et Bozon n’étaient-ils pas tous parvenus à tromper la vigilance de Nyffeler après moins d’un quart d’heure?
Un «pépin physique» pour Punnevovs
Mais le remplacement contraint et forcé de Punnenovs, titulaire pour la neuvième fois de suite dans la cage lausannoise et victime d’un «pépin physique» selon Huet, par Stephan à l’heure du premier thé a totalement déréglé la (déjà) fragile machine vaudoise. Cette dernière, qui a également subi le réveil de Rapperswil et de son génial top-scorer Cervenka, a été complètement assiégée dans sa zone défensive et vu les vagues rouges se succéder sur son filet. Dépassée et vulnérable dans tous les compartiments du jeu, elle a encaissé les buts les uns après les autres, sans jamais donner l’impression de pouvoir stopper l’hémorragie.
Le scénario catastrophique subi par les Lions mardi soir à Rapperswil a-t-il sonné le glas de John Fust à la tête de la formation lausannoise? La question se pose. Car, en l’état, les Lions, en pleine crise de confiance, sont incapables de se relever du moindre coup subi. Et même lorsque les circonstances lui sont largement favorables, comme au cours de ses deux derniers matches, le LHC parvient à se saborder. Compte tenu de ces circonstances, il ne mérite pas mieux que le bonnet d’âne de la Ligue avant la réception de Berne vendredi soir à la Vaudoise aréna.