Hockey sur glaceEtienne Froidevaux: «J’en ai rêvé mille fois depuis que je suis gamin»
Etienne Froidevaux jouera le dernier match de sa carrière jeudi, aux Vernets. Et ce sera le septième match de la finale des play-off, avec une chance unique de marquer l’histoire du HC Bienne et du hockey suisse.
- par
- Cyrill Pasche Bienne
Etienne Froidevaux doit se pincer pour y croire. L’ancien capitaine du Lausanne HC et actuel attaquant du HC Bienne enfilera ses patins pour la toute dernière fois en carrière ce jeudi, aux Vernets, lors du septième et dernier match de la finale des play-off!
Le Bernois de 34 ans, qui s’apprête à devenir enseignant une fois la saison et sa carrière de hockeyeur terminés, aura l’occasion inespérée de boucler son parcours avec un titre de champion de Suisse. La victoire grandiose obtenue jeudi à la Tissot Arena lors de l’acte VI (4-2) ouvre désormais le champ des possibles au HC Bienne, soutenu et porté par l’engouement incroyable de toute une région.
«De me retrouver là, c’est incroyable, explique l’ex-international helvétique, auteur de 6 points (dont un but) en 15 matches de play-off. Vivre ces expériences en équipe, c’est pour cela que je joue au hockey. Et de ce moment, j’en ai rêvé mille fois depuis que je suis gamin.» Ne reste désormais qu’à concrétiser le rêve: gagner le titre national avec le HC Bienne 40 ans après le dernier sacre des héros de 1983.
L’expérience de 2010
Etienne Froidevaux a encore un match à jouer en carrière. Ce sera à l’occasion de la «Finalissima» de jeudi, aux Vernets. Le dernier match, le plus grand, le plus important de tous, même si l’attaquant du HC Bienne a déjà remporté un titre national. C’était avec Berne, son club formateur, en 2010. À l’issue d’un septième match également. Contre qui? Genève-Servette! «Se retrouver dans une finale qui se joue en sept matches, cela ne s’oublie jamais. Gagner un titre de cette façon, dans une «Finalissima», cela ne s’oublie jamais non plus. À ces moments-là, j’y pense chaque jour depuis le début des play-off.»
L’histoire se répétera-t-elle jeudi, aux Vernets? À domicile, ces Aigles si solides partiront encore une fois favoris. Mais auront-ils suffisamment de sang-froid pour s’imposer chez eux, devant leur public? «Un septième match d’une finale, cela peut aller dans tous les sens, explique Froidevaux. Nous l’avons vu jusqu’ici dans cette série: il faut jouer avec beaucoup de courage, mais aussi avec la tête. Après, c’est un match 7, et tout sera possible».
Le HC Bienne, qui a balayé Berne en quarts (4-2 dans la série) et Zurich en demies (4-0), continue de croire en sa bonne étoile.