Football: Joël Mall: «Venir à Servette, c’était retrouver la Suisse»

Il vient peut-être de Baden, a été formé à Aarau, mais puisqu’il est devenu Chypriote après avoir passé cinq années sur l’île, il joue désormais pour Chypre. En revanche, c’est bien sous le maillot du Servette FC qu’il s’est mis en valeur mercredi soir. Il est entré à la 59e à Genk pour remplacer Jeremy Frick, blessé. Du haut de ses 197 cm et fort de ses 32 ans, il a été parfait. Et c’est lui qui gardera la cage genevoise à la Pontaise, ce samedi soir face à Stade Lausanne Ouchy (18 h).

Joël, on revient d’abord sur votre entrée en jeu à Genk, dans l’urgence: un peu d’appréhension?

Non. Quand tu n’es pas No 1, tu dois toujours être prêt. Au cas où. Ce n’est peut-être pas facile mentalement, il y a toujours une petite pression dans ces circonstances, c’est vrai, mais tout s’est très bien passé. C’était incroyable, cette victoire, à dix…

Ces tirs au but aussi. Les Belges en ont manqué deux et vous avez failli en arrêter un…

Oui, j’étais un peu furieux contre moi. Ça s’est joué à rien. Mais je suis tout de même chaque fois parti du bon côté.

Comment vous êtes-vous retrouvé à Servette cette saison?

C’est Yoan Loche qui m’a contacté (ndlr: le chef du recrutement grenat). Je connaissais René Weiler. Servette est un grand club. Et après cinq ans à Chypre, venir à Servette, c’était retrouver la Suisse, avec la famille. C’était un sérieux argument.

Même en tant que No 2?

Je connaissais la situation, pas de problème. On est une équipe. J’ai une très bonne relation avec Jérémy Frick. Je suis là pour aider et c’est ce que j’ai dû faire mercredi. Maintenant, comme n’importe quel joueur, j’ai envie de jouer, oui. Mais encore une fois: nous travaillons en équipe.

Ce match contre Genk, sous pression jusqu’aux tirs au but, doit donner confiance, non?

J’ai confiance en moi. Quand tu es gardien, tu dois avoir confiance en toi.