Conseil suisse des activités de jeunesseLes jeunes exigent une réduction du temps de travail des apprentis
Les délégués du Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ) ont demandé samedi dans une résolution que les jeunes travaillent moins. Pour le bien de leur santé et du bénévolat.
Les apprentis et les jeunes actifs doivent moins travailler. C’est ce que réclame le Conseil suisse des activités de jeunesse (CSAJ). Ses délégués, réunis samedi en assemblée, ont adopté le 1er avril une résolution pour réclamer une réduction du temps de travail rémunérée.
L’augmentation de l’intensité ainsi que la flexibilisation du travail salarié entraînent chez de nombreux jeunes un stress et un épuisement émotionnel. Selon une étude de Promotion Santé Suisse, 42% des actifs âgés de 16 à 24 ans déclarent subir un niveau de stress critique. Ce qui augmente drastiquement le risque de maladies tant physiques que psychiques, relève le CSAJ dans un communiqué.
Plus pour le bénévolat
«Une réduction du temps de travail rémunérée pour les apprentis et jeunes travailleurs conduit en outre à plus de temps pendant lequel ils peuvent prendre soin d’eux-mêmes, de leurs semblables et de l’environnement», plaide Lena Bühler, coprésidente du CSAJ.
Les délégués des associations de jeunesse, dont le Mouvement Scout de Suisse, ont souligné l’importance du travail bénévole. Or c’est dans la tranche d’âge des 15-29 ans que la proportion de bénévoles est la plus faible en Suisse, ont-ils relevé. Ils espèrent donc qu’une réduction du temps de travail des jeunes entraînera une plus grande disposition à l’engagement.