FootballConstantin: «Je ne peux pas dire que la position de Marco est confortable»
Présent au Letzigrund, le patron du FC Sion a vécu une nouvelle déroute (6-2 contre Zurich) qui devrait régler le sort de son entraîneur Marco Walker. Il n’entend pourtant rien précipiter…
- par
- Nicolas Jacquier Zurich
Officiellement, Marco Walker est toujours ce dimanche soir le coach du FC Sion, qu’il entraîne depuis la mi-mars et avait réussi à maintenir en Super League ce printemps.
Dans la réalité, il ne l’est plus vraiment. Comment son président pourrait-il faire confiance à un technicien en qui il ne croît plus depuis maintenant plusieurs semaines?
Il y avait déjà eu la claque de Saint-Jacques en début de saison (6-1 à Bâle), puis l’humiliation subie en Coupe de Suisse (4-0 contre SLO) suivie d’un premier échec retentissant à Zurich (3-1 contre le néo-promu GC dimanche passé). Et voilà cette nouvelle débandade (6-2 contre le FC Zurich), sans doute celle de trop.
«C’est l’humiliation et la honte à chaque sortie, convient Christian Constantin. Ça fait plus que désordre… On a des joueurs mais on n’a pas d’organisation. On essaie mais on n’y arrive pas, ça ne prend pas. Ce que l’on propose ne suffit pas. Les gars sont vite gagnés par le découragement. On accepte la fatalité.»
Alors qu’il avait annoncé, dans un premier temps, son intention de s’épargner le déplacement au bord de la Limmat afin, disait-il, de «ne pas y perdre son dimanche», le patron du FC Sion a finalement suivi ce nouvel échec depuis les tribunes. «À la mi-temps (ndlr: atteinte sur le score de 1-1), je pensais que je n’avais pas perdu mon dimanche. Comme quoi, il faudrait toujours se fier à sa première intuition…»
Et maintenant, que faire? «Je ne peux pas te dire que la position de Marco est confortable. Ça ne va pas être simple de continuer comme cela. Je ne peux pas vivre continuellement avec ça.»
Dimanche soir, Christian Constantin affirmait pourtant ne pas avoir encore tranché. «À la minute, pronostiquait-il, c’est du 50-50…» Dans sa tête, la balance doit pourtant plutôt pencher en faveur d’un changement volant sur le banc. À condition d’avoir sous la main – et donc déjà disponible – un coach capable de relancer un FC Sion dont le potentiel ne parvient pas à s’exprimer durablement.