Présidentielle françaiseL’ex-président Hollande appelle à voter Macron au second tour
Invité jeudi au journal de 20 heures sur TF1, l’ancien dirigeant a estimé que Marine Le Pen, rivale d’Emmanuel Macron au second tour, «remettrait en cause nos principes» et «nos valeurs».
L’ancien président socialiste François Hollande a appelé jeudi «les Français à voter pour Emmanuel Macron» au second tour de la présidentielle le 24 avril, au nom de la «cohésion de la France» et de son «avenir européen». «L’essentiel, c’est la France et sa cohésion» et «son avenir européen», a déclaré l’ex-dirigeant sur la chaîne TF1, en expliquant que la candidate d’extrême droite Marine Le Pen «remettrait en cause nos principes» et «nos valeurs».
«Le seul en situation d’agir»
La candidate du Parti socialiste, la maire de Paris Anne Hidalgo, n’a recueilli que 1,7% des suffrages au premier tour dimanche. Très impopulaire en fin de mandat, François Hollande est le seul président de la Ve République, fondée en 1958, qui ne se soit pas représenté. Son prédécesseur Nicolas Sarkozy, figure tutélaire de la droite en France, a annoncé mardi qu’il voterait au second tour pour Emmanuel Macron, estimant qu’il «est, en l’état actuel des choses, le seul en situation d’agir».
Emmanuel Macron est arrivé en tête dimanche du premier tour de l’élection présidentielle française, avec 27,85% des suffrages, suivi de Marine Le Pen avec 23,15% des voix. Les deux candidats s’affronteront lors d’un second tour le 24 avril.
Mélenchon appelle à ne pas donner une seule voix à Le Pen
Arrivé troisième avec 21,95% des voix, le candidat de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon a appelé «à ne pas donner une seule voix» à Marine Le Pen. Les autres candidats de gauche défaits au premier tour, l’écologiste Yannick Jadot, la socialiste Anne Hidalgo et le communiste Fabien Roussel ont aussi tous appelé à voter contre l’extrême droite. Quant à la candidate de droite Valérie Pécresse, elle a déclaré dimanche soir qu’elle voterait «en conscience» pour Emmanuel Macron.
Marine Le Pen a de son côté reçu le soutien de son rival d’extrême droite, Eric Zemmour, et du souverainiste Nicolas Dupont-Aignan.