FootballÀ Lugano, Sion veut cette fois faire mentir les statistiques
Spécialiste des faux départs depuis plusieurs années, le club de Tourbillon se doit de réussir sa reprise pour ne pas douter. Le rendez-vous dominical du Cornaredo sera particulier pour Numa Lavanchy.
- par
- Nicolas Jacquier
Au moment du lever de rideau, personne ne sait quel visage le FC Sion présentera ce dimanche après-midi à Lugano. Sans doute lui-même l’ignore-t-il également. Ce que l’on sait par contre, c’est que les Valaisans ont rarement réussi leur rentrée des classes, ayant souvent la fâcheuse habitude de «se rater».
Témoignant des difficultés qu’éprouve «traditionnellement» le club de Tourbillon pour partir d’un pied solide, les statistiques en la matière sont même impitoyables. Depuis dix ans, ses premiers matches se sont soldés par six défaites initiales et deux nuls (chaque fois à Lucerne) contre seulement deux victoires.
Plus inquiétant peut-être, Sion reste sur quatre échecs consécutifs depuis l’été 2018. À l’époque, sa défaite initiale contre… Lugano avait été marquée par l’incroyable erreur de son nouveau gardien Anthony Maisonnial, dont la boulette, après seulement quelques secondes, avait aussitôt fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Quatre ans plus tard, le club valaisan espère cette fois partir d’un meilleur pied, ne serait-ce que pour tordre le cou aux statistiques.
Après une préparation mitigée au niveau des résultats, Paolo Tramezzani estime que son équipe est prête. C’est ce que le Mister a confié en milieu de semaine lors du traditionnel point presse organisé à Riddes. «Tout le monde est prêt et il s’agit désormais de le montrer sur le terrain, a-t-il convenu. Les arrivées sont de vrais apports. Numa (ndlr: Lavanchy) et Heinz (ndlr: Lindner) sont connus ici. L’un est l’un des meilleurs gardiens du dernier championnat et l’autre est sûrement celui qui est le plus impressionnant physiquement.»
Face à un FC Lugano qu’il vient de quitter, le rendez-vous sera forcément particulier pour Numa Lavanchy. «Ce sera bien sûr spécial pour moi car j’ai vécu de grandes choses là-bas et que je conserve de bons souvenirs de l’ensemble du club, explique l’intéressé sur le site du club valaisan. Mais sur le terrain, il n’y aura pas de cadeaux.»
Interrogé sur sa décision de rejoindre le FC Sion, un choix qui a pu en étonner plus d’un, Lavanchy se veut philosophe. «J’ai tenté d’occulter tout ce qu’on m’a dit sur le FC Sion auparavant pour me faire ma propre opinion. Et je peux dire que de l’intérieur, c’est différent.»
Ce qui doit maintenant aussi l’être, c’est le résultat!